Festa Fiorentina: fait match nul 0-0 avec Cremonese et va en finale de la Coppa Italia avec l’Inter

Les Toscans le 24 mai à Rome reprennent le combat pour le trophée après neuf ans : la dernière victoire en 2001

De notre correspondant Matteo Dalla Vite

Toujours en finale, neuf ans plus tard et cette fois contre l’Inter : la Fiorentina ne vole certes pas les yeux dans un match trop noué et souvent ennuyeux mais finit par conquérir – également grâce à la victoire 2-0 au match aller – une finale de Coupe d’Italie qu’il n’avait pas vue depuis 2014, laissant un Cremonese flétri à la rue un temps (le premier), plus tonique en seconde période mais qu’il faut en tout cas applaudir pour le surprenant parcours effectué jusqu’à ici, éliminant Naples et Rome. Le match se termine de zéro à zéro et seuls les Viola se sont amusés en trouvant un but à apprécier le 24 mai au stade Olimpico de Rome.

Ennui

Pour faire le bilan d’une finale de Coupe d’Italie qui manquait depuis 2014 (celle perdue contre Naples) et rêver de reconquérir un trophée qui manquait depuis 22 ans, Vincenzo Italiano prépare la Fiorentina avec le 4-2-3-1 en plaçant Cabral comme avant-centre et ses côtés Ikoné et Nico Gonzalez. Ballardini a dû renverser le 0-2 de Zini au match aller et, histoire d’espérer, a glissé le duo offensif Okereke-Felix dans son 4-3-1-2 devant Galdames. Le back four des Grigiorossi n’est pas nouveau mais un « one-off » pour affronter une Viola mise en place avec un attaquant 3+1. Al Franchi, devant trente mille personnes, aux yeux du président Rocco Commisso qui est revenu à Florence des États-Unis et après avoir remis le maillot pour 100 apparitions à Castrovilli et Bonaventura, la Fiorentina a immédiatement commencé fort avec trois corners dans le premier 5 min. Assaut pour la certitude de la qualification pour la finale (face à l’Inter), mais les Cremonese tentent tout de suite de se redonner espoir en accélérant les opérations vers la ligne de front Viola en mettant le nez en avant à la 14e minute : corner du gauche et tête, pas inoubliable , de Ferrari que Terracciano prend presque les yeux bandés. Le rythme est marqué par l’attente gris-rouge mais aussi par la véhémence mesurée de la Fiorentina qui n’aimerait pas répéter les soucis vécus contre Lech quand (après le 4-1 à l’aller) ils se sont retrouvés menés 0-3 à la 25e minute de la seconde mi-temps, puis qualification pour la demi-finale de Conference League. Ballardini est toujours debout, les mains dans les poches, et voit Quagliata tourmenter Ikoné et duo avec Okereke qui est très écarté à gauche, pratiquement face à Dodo. La première vraie flambée intervient à la 27e minute : Nico Gonzalez échappe à Sernicola et le place au milieu de la surface pour Cabral. Talon arrière du Brésilien qui frappe alors le bras (qui tombe) de Lochoshvili : court « check » avec le Var et Marinelli ne donne pas de penalty, ballon inattendu sur le bras d’appui. Le commentaire d’une première mi-temps très ennuyeuse est une tête de Castrovilli (44e) sur un ballon offert par Nico Gonzalez.

Tu changes sans… changer

La seconde mi-temps voit Ballardini insérer Valeri (pour Ghiglione): le Cremonese – suivi par 500 fans – déplace le ballon plus rapidement à la recherche d’un but qui peut rouvrir la situation; L’Italien ne change rien alors que Ballardini met aussi Dessers pour Okereke (10′) et Castagnetti pour Félix. Résultats? Che Italiano ne voit pas sa Viola percer et glisse Sottil et Ranieri pour Ikoné (mal) et Igor qui sort blessé. Ballardini glisse également à Buonaiuto pour l’homme du match (Quagliata) et cherche différentes lignes pour marquer un but plein d’espoir. Pickel (28e) passe tout près quand Terracciano prend le ballon en premier puis lui sur corner : pas de penalty. Au renversement, Gonzalez tente le coup rond : out. Le match ne se débloque pas, le Franchi – chargé par Dodo – se met à crier sa force et Mandragora frappe un ballon de l’extérieur de la surface (31e) qui part haut sans inquiéter Sarr. Puis, Viola retente : Cabral, tête, large à la 39e minute, quand Italiano remet à Amrabat pour un Castrovilli non flamboyant. Au final il n’y a plus qu’à attendre : le peuple violet trouve une finale de la Coupe d’Italie, le gris-rouge chante et remercie pour la merveilleuse aventure.



ttn-fr-4