L’Ukraine prévoyait de mener des attaques intensives sur le territoire russe exactement un an après le début de la guerre. Moscou aurait également été une cible. Ce n’est qu’à cause de l’intervention des États-Unis que cette offensive planifiée n’a pas eu lieu, rapporte le Washington Post. Cette nouvelle information provient de documents divulgués par le réserviste de 21 ans Jack Teixeira dans un groupe de discussion sur le réseau social Discord.

Le chef du service de renseignement militaire ukrainien HUR avait ordonné une lourde frappe le 24 février. La date choisie par Kyrylo Budanov était chargée de symbolisme. Après tout, ce jour-là en 2022, l’invasion russe avait commencé.

« Nous allons attaquer avec tout ce que nous avons en stock », indique l’ordre, selon un rapport confidentiel de l’agence de renseignement américaine NSA. Ils rêvaient même d’une attaque en mer : avec l’explosif TNT, la ville portuaire de Novorossiysk – profondément en territoire hostile – pourrait être ébranlée. Aucun Russe ne devrait plus se sentir en sécurité, tel était le message sous-jacent.

Les nerfs à vif

Cependant, la nervosité grandit à la Maison Blanche. Plus les cibles russes sont nombreuses, plus le président Vladimir Poutine est tenté de déployer des armes nucléaires tactiques. Surtout si des armes de fabrication américaine étaient également utilisées.

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Le 22 février – deux jours avant le jour J – un nouveau rapport secret de la CIA a émergé : le HUR avait, à la demande amicale de Washington, accepté de « reporter l’attaque contre Moscou ». Il n’a pas été précisé qui avait pris l’initiative d’intervenir.

Cryptique

Pendant ce temps, au plus profond du territoire russe, de mystérieuses explosions et frappes de drones se poursuivent. Kiev n’en revendique jamais ouvertement la responsabilité, mais parfois une description cryptée suit. « La terre est ronde, Galilée a fait cette découverte. Si quelque chose est lancé dans l’espace aérien, des objets volants inconnus reviennent tôt ou tard à l’expéditeur », a écrit le conseiller présidentiel Mykhailo Podolyak après une frappe de drone sur un aéroport militaire à Saratov. Fin février, des drones sont même apparus près de Moscou.

« Leur illusion de sécurité est brisée », a noté Budanov à cet égard. « Il y a des gens qui posent des explosifs. Il y a des drones. Tant que le territoire ukrainien ne sera pas entièrement récupéré, les problèmes continueront de surgir en Russie.

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