Déjà en novembre, le directeur de la Juventus avait démissionné de son mandat en même temps que la sortie du conseil d’administration sortant, rejeté en raison de la confiance des anciens et des nouveaux dirigeants. Les nœuds : les enjeux sur l’activité sur le terrain et sur le marché, le contrat jusqu’en 2024 et la possibilité de délocalisation

Federico Cherubini reste inhibé des activités de football pendant seize mois. Sa plainte contre la sentence de la Cour d’appel fédérale a été jugée irrecevable par le Coni Guarantee College : en attendant d’en connaître les raisons, il est légitime de se demander quel pourrait être l’avenir de l’entraîneur de la Juventus. Il y a deux ans et demi (la promotion remonte à octobre 2020), il a été promu au poste de directeur sportif de l’équipe première et avec le départ de Fabio Paratici à l’été 2021, il est devenu la première référence managériale dans le domaine sportif. . L’inhibition a plutôt obligé le club à revoir le secteur depuis janvier dernier, en ajoutant la figure de Francesco Calvo.

CE QU’IL NE PEUT PAS FAIRE

Inhibé, Cherubini ne peut pas exercer d’activité directe sur le terrain ou sur le marché des transferts. Cela signifie qu’il ne pouvait pas représenter le club dans les entretiens d’avant et d’après-match (comme Calvo le fait maintenant et Arrivabene l’a fait auparavant) ou en signant un contrat avec un joueur ni en menant activement des négociations pour une quelconque opération : les procureurs qui se sont rendus récemment à Continassa mois, en effet, ils ont rencontré Giovanni Manna (responsable de Next Gen et nommé par la nouvelle direction pour donner un coup de main sur le marché des transferts dans l’équipe première) et Francesco Calvo. Le reste est évidemment libre de gérer: à tel point que ces derniers mois, il a régulièrement suivi l’équipe visiteuse, en plus d’être toujours présent à la Continassa lors des entraînements, et reste un point de référence pour divers aspects organisationnels du club, également parce qu’il est le principal créateur du projet qui, en ce moment historique, accorde les plus grands avantages en termes de valeur et de planification au club : c’est-à-dire la deuxième équipe.

QUE PEUT-IL FAIRE

Cherubini, fortement désiré en noir et blanc par Marotta en 2012, a également été le responsable du secteur jeunesse pendant quelques années et par la suite aussi le créateur d’un autre projet – le Club15 – qui a permis à la Juventus de construire un réseau de relations solides avec divers clubs de niveau intermédiaire de tous les pays européens : des rapports sur les joueurs potentiellement valables pour un club de haut niveau, des opérations de marché mais aussi l’échange de bonnes pratiques sur la gestion de certaines dynamiques au sein de la structure de l’entreprise en ont découlé. Le manager de Foligno, un homme d’entreprise désormais ancré à Turin et ayant une formation complète à la Juventus, pourrait simplement être délocalisé avec un rôle plus organisationnel et moins lié aux aspects liés au marché, un peu comme cela était déjà prévu à l’automne dernier. Lors de son dernier renouvellement, à l’été 2021, Cherubini a signé un contrat jusqu’en 2024 (comme tous les autres managers du milieu sportif) avec des ambitions plus politiques que techniques : bref, pour lui, il imaginait davantage un rôle de directeur général.

POSITION RÉELLE

Il est possible que l’actuel directeur sportif de la Juventus décide désormais de prendre du recul en remettant sa démission, comme Fabio Paratici l’a déjà fait à Tottenham. L’adieu à juin semble la solution la plus probable, peut-être avec un accord prévoyant également une indemnité de départ. En novembre dernier, face à la démission de l’ensemble du conseil d’administration sortant, Cherubini avait lui aussi remis sa charge entre les mains du club, par principe et lien avec l’ancien président Agnelli et avec tous les autres managers sortants avec lesquels il travaillé pendant de nombreuses années : dans ce cas, la démission a été rejetée immédiatement. En tout cas, Cherubini est un professionnel qui s’est toujours mis à la disposition du club ces dernières années et n’a jamais eu besoin d’être en première ligne, il jouit de l’estime de tout le monde dans le club : anciens et nouveaux managers. Il fait partie des principaux hommes de la Juve qui, en faisant, en essayant d’anticiper l’avenir, ont permis au club de revenir au sommet international.



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