L’auteur-compositeur-interprète omnicorde construit une église pour le gospel indépendant.

Il ne faut pas se laisser berner par cette ouverture, par le rythme trépidant, par le « Padapadadapa » inutilement rejeté dans le refrain. Au contraire, vous devriez écouter attentivement l’omnicorde quelque peu étrange et tordu au milieu de « I Am The River », l’ouverture du troisième album de Lael Neale. Immédiatement après dans « If I Had No Wings » cet instrument électronique original d’un orgue vient tout droit de l’église, la mélodie de l’hymne.

Il s’agit toujours de décès, d’éternité et de futilité

Le tempo sur STAR EATER’S DELIGHT devient de plus en plus solennel, l’ambiance de plus en plus mélancolique, l’omnicorde joue le thème central, et à juste titre, il s’agit toujours de la mort, de l’éternité et de la futilité. Toute vie se termine parfois dans le grand océan (« I Am The River »), même au printemps il n’y a que des pleurs (« Must Be Tears ») et pour « In Verona » Neale recrée l’ancienne histoire de Roméo et Juliette et comment elle s’est terminée, Tu le sais.

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On dit qu’il n’a jamais lu la Bible, l’auteur-compositeur-interprète de Virginie jette une base solide sur laquelle le gospel indépendant peut construire sa maison, un édifice de mélodies envoûtantes qui s’envolent vers les plus hautes sphères où seuls les anges chantent



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