Pour une hypothèque à partir de 100 000 euros d’une durée de 25 ans, en septembre 2021 le Taeg sur le taux variable était de 0,42% avec une mensualité de 346 euros, tandis que le taux fixe enregistrait un Taeg de 0,98% et une mensualité de 370 euros.

Aujourd’hui, pour un même crédit immobilier, le Taeg part d’un minimum de 3,62% sur le variable, 3,24% sur le fixe, avec une mensualité supérieure de respectivement +145 et +104 euros par rapport à il y a deux ans.

C’est pire pour ceux qui ont contracté (ou décident de contracter aujourd’hui) un crédit immobilier à partir de 200 000 euros d’une durée de 20 ans : ici pour le taux variable le Taeg passe de 0,39 % et une mensualité de 858 euros en septembre 2021 à 4,19 % aujourd’hui (meilleure offre du marché) et une mensualité de 1 211 euros, avec une majoration en dépenses à partir de +353 euros par tranche. Pour le taux fixe, on passe d’un Taeg de 0,86% et une mensualité de 903 euros à un taux de 3,81%, et une mensualité de 1 173 euros (+270 euros par mensualité).

L’hypothèque à taux variable coûte jusqu’à 4 200 euros de plus par an

Selon l’association des consommateurs, la hausse des taux apporte à une famille qui a contracté un crédit immobilier un taux variable face à des dépenses plus importantes aujourd’hui jusqu’à +4 236 euros par an par rapport à ce qui était payé en 2021, alors que ceux qui décident aujourd’hui de contracter un crédit immobilier à taux fixe compte tenu des types de financement examinés, dépensent entre +1 250 et +3 240 euros, selon le type de crédit immobilier, par rapport à ceux qui ont contracté le même prêt en 2021.

« Nouvelle hausse du coût des crédits immobiliers dans les mois à venir »

La mauvaise nouvelle, observe Codacons en conclusion, n’est pas finie. En effet, la BCE a annoncé de nouvelles hausses de taux comme une forme de contraste avec l’inflation : cela signifie que dans les mois à venir, les coûts des crédits immobiliers sont voués à encore augmenter, avec une double conséquence sur les consommateurs.



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