Tant d’agitation autour du capot du grand chêne pédonculé sain de Hollandscheveld | analyse

Hoogeveen tient bon : le grand chêne pédonculé de Hollandscheveld doit faire place à un poste de transformation. La municipalité tient pour acquis la résistance croissante à la hotte et l’agitation à son sujet.

Ce n’est plus un problème local. La décision controversée d’abattage de la municipalité de Hoogeveen a maintenant retenu l’attention nationale. Les chaînes d’information nationales, les journaux et les sites Web ont repris les nouvelles sur le chêne pédonculé en voie de disparition sur l’Albartsweg à Hollandscheveld.

Cette décision d’abattage le prouve encore : les arbres suscitent des émotions, ils connectent les amoureux de la nature et font signer des pétitions pour la conservation. Surtout si un spécimen sain, précieux et monumental doit vaciller pour la construction d’un poste de transformation.

Déplacer vers le haut?

La teneur générale des réactions : sur un si grand parc d’activités encore peu développé (Riegmeer), ça peut bouger un peu ça ?! Sans possibilité, la municipalité persiste.

Elle est accompagnée d’une explication technique sur les «chemins de câble très larges nécessaires»; tranchées dans lesquelles sont posés les câbles. C’est précisément pour cette raison que ce terrain serait le seul emplacement approprié sur le parc d’activités.

Selon l’échevin Jan Zwiers (Intérêts municipaux), la décision d’abattage n’a pas été prise à la légère. Il dit qu’il a « fait tout son possible pour sauvegarder les valeurs écologiques ». Accomplissez une liste de mesures pour préserver la nature et l’environnement sur le même parc d’activités.

Le printemps dernier

Louable, mais cela n’arrange pas le regretté chêne pédonculé. Après presque cent ans, c’est son dernier printemps. Autour de lui les souches de quelques arbres qui ne figuraient pas sur la liste municipale des arbres dignes de protection.

Mais l’inscription sur cette liste ne garantit pas la conservation. Le statut protégé, selon les règles du site Web municipal, peut être contourné si un arbre aussi précieux est malade, dangereux ou cause une quantité disproportionnée de nuisances.

Le chêne pédonculé en question ne répond pas à ces critères, mais selon la commune il bloque un développement très important. Sans le poste de transformation, la durabilité dans la région stagnera, dit-on. Parce que le réseau électrique est plein. Les nouvelles entreprises ne peuvent pas être connectées et l’application à grande échelle de panneaux solaires, par exemple, est entravée car l’électricité ne peut pas être restituée.

Personne ne conteste l’importance du poste de transformation pour Hoogeveen. La résistance réside principalement dans la localisation et la prise de décision autour du capot. Il y a de nombreuses années, le précieux chêne pédonculé n’était pas étiqueté «ne pas toucher» lorsque Riegmeer a été désigné parc d’activités.

Choix

C’est un choix. Mais celui que la municipalité lance désormais comme un boomerang dans le cou. Car le chêne pédonculé menacé de capote symbolise aussi autre chose : la perception que le gouvernement ne tient pas compte des autres sentiments et intérêts. Confronter les habitants à un quasi fait accompli.

Un exemple est le message du résident, entrepreneur et musicien Fake ten Caat de Hollandscheveld. Son lamentation sur le manque de créativité de la commune à l’heure où la nature est déjà à la peine, est devenue virale mercredi et a reçu de nombreux soutiens (au niveau national). Ce n’est certainement pas perdu pour les administrateurs de la mairie.

Le hasard est petit

Mais malgré la protestation grandissante contre l’abattage du chêne pédonculé et la pétition sur internet, il y a peu de chances que le permis soit retiré. Dans de tels cas, l’intérêt public l’emporte généralement sur les valeurs et les opinions individuelles. D’autre part: ce n’est pas fini tant que la grosse dame n’a pas chanté. Le permis de coupe n’est pas encore définitif.

L’arbre est déjà affectueusement appelé ‘chêne de soin’. Un chêne aussi avec une histoire. Planté par le grand-père d’Alie Kroezen, il y a presque cent ans. L’arbre est en fait une excellente occasion pour la municipalité de Hoogeveen de transformer toute l’agitation et la colère à propos du capot en une ovation debout avec un ultime sauvetage de lapin hors du chapeau.

Pour paraphraser une vieille exclamation : inventer une ruse ! Ce serait quelque chose.

Cinq objections à ce jour

Jusqu’à mercredi après-midi, la commune de Hoogeveen avait reçu cinq objections au permis d’abattage du chêne pédonculé à Hollandscheveld. Selon un porte-parole, il s’agit de protestations individuelles d’habitants de la commune de Hoogeveen. « Le comité des objections a indiqué que tout opposant extérieur à Hoogeveen doit avoir un intérêt démontrable dans cette affaire », a déclaré le porte-parole. Jusqu’au 17 mai, les citoyens peuvent encore s’opposer à la décision d’abattage. L’un tourne sur Internet pétition pour la préservation de l’arbre, qui a déjà été signé par plusieurs centaines de Hoogeveners.



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