Banques alimentaires : « continuez à donner, car la demande augmente »
Il y a d’abord eu le covid-19 : « Ensuite, nous avons pu en bénéficier en tant que banque alimentaire. Les entreprises avaient des restes de produits, et nous les avons eus. Mais ensuite, ils ont ajusté leur processus de production et ont produit en fonction des commandes, donc il y a moins de surplus ». . » déclare Claudette Haverbeke de la Banque Alimentaire de Flandre Occidentale.
Crise de l’énergie
Puis il y a eu la guerre en Ukraine et la crise énergétique qui a suivi. La banque alimentaire a également lancé un appel l’an derniermais le problème s’aggrave, remarquent-ils au centre de distribution de Kuurne : « Un de nos fidèles donateurs nous donnait encore 16 palettes de son produit toutes les six semaines, maintenant ce n’est plus que 2 ou 3 palettes. Une sacrée différence. »
Plus de questions
Et c’est une préoccupation majeure, car – parce que la vie est devenue plus chère – plus de personnes sont affiliées au CPAS et donc plus de personnes font appel à la banque alimentaire.
« Par rapport à il y a dix ans, c’est certainement le double. Début 2022, nous avions encore 17 500 bénéficiaires, maintenant nous sommes passés à 20 000 », explique Claudette.
Soutien européen
Le soutien de la Communauté européenne risque également d’être considérablement réduit. « L’Europe débloque de l’argent pour faire produire des produits de base par des entreprises notamment pour les banques alimentaires, comme le café, la confiture, le lait, les conserves… Mais on voit cet argent diminuer d’année en année. Ajoutez à cela le fait que les produits sont aussi simplement plus cher, ce qui signifie que nous recevons moins. »
La banque alimentaire de Flandre occidentale appelle donc les entreprises à donner les surplus au lieu de les détruire, car ce dernier coûte aussi de l’argent.