La Roma bat Toro sur un penalty de Dybala : Mou troisième devant Milan et l’Inter

Les jaunes-rouges débloquent immédiatement le jeu avec Joya sur penalty après les mains de Schuurs. Alors ils risquent peu ou rien et dépassent les Milanais au classement

De notre correspondant Mario Pagliara

Mourinho trouve dans l’oeuf de Pâques trois points très lourds sur le terrain toujours difficile de Toro. Un penalty de Dybala donne des ailes aux Giallorossi, qui débarquent ce soir à la troisième place du classement, après avoir dépassé l’Inter et Milan. La Roma a ramené à la maison le maximum avec un minimum d’effort, trouvant le but à trois points dans le seul tir au but de leurs quatre-vingt-dix minutes. C’est un match sans émotion : le seul tir dans le but de Toro, en début de seconde mi-temps, est sur une tête de Miranchuk neutralisée par Rui Patricio.

le masque

Une chaîne d’erreurs dans le département défensif transfère soudainement le samedi de Pâques sur un plan incliné pour Toro. Au bout de huit minutes, Paulo Dybala pousse la Roma vers l’avant, fait le geste Mask sous la courbe de la grenade, et alors que le match vient de commencer, il fait exploser le plan tactique préparé par Juric. Le match à l’Olimpico commence en montée pour Toro : le penalty vient d’une double erreur des défenseurs granata. Le premier est de Buongiorno qui mal calibre une passe facile, interceptée par Zalewski. La descente de l’ailier de Mourinho ouvre l’arrière-garde grenade en deux, puis sur le coup du jeune ailier Schuurs repousse à bras ouverts, frappant peut-être le ballon des deux mains. Du point de penalty, Dybala n’échoue pas avec un fossé central confortable qui trompe Milinkovic : c’est son onzième but en championnat.

sans pression

Le penalty de Dybala est le seul tir cadré d’une première mi-temps qui passe sans plus d’émotion. Le niveau de jeu des deux équipes peine à monter : la Roma donne plus le sentiment de prendre soin de se couvrir pour défendre l’avantage, à Toro on ne voit pas la haute pression habituelle à laquelle le jeu de Juric est habitué. Les grenades tentent davantage les initiatives individuelles, avec une bonne verve de Radonjic qui s’allume par intermittence, et quelques tirs à distance (Rodriguez, Ricci et Gravillon), mais sans jamais cadrer le but de Rui Patricio. La Roma va à l’essentiel, entame de temps en temps la pause en profitant des indécisions de Gineitis et muselle l’inactif Sanabria-Miranchuk. Andrea Belotti est l’ex de service, Mourinho le laisse sur le banc. « Nous ne pouvons pas vous insulter car ils ne vous laissent pas jouer », est la bannière qui lui est dédiée par les fans de la Curva dei Toro. Elle est alors sévèrement contestée.

la grande main de rui patricio

Pendant la pause, Juric s’est assis seul sur le banc pendant de nombreuses minutes pour réfléchir. Lorsque la seconde mi-temps redémarre, Toro met immédiatement un peu plus de courage. A la quatrième minute, la seule occasion de la grenade est arrivée : un centre de Rodriguez du gauche, une tête de Miranchuk sur laquelle la grosse main de Rui Patricio est arrivée pour l’éloigner de la lucarne. Toro abandonne le rythme lent de la première mi-temps, fait monter le régime moteur et retrouve une nouvelle énergie avec Pellegri et Vlasic entrant dans l’heure de jeu. Le contour de la Roma, en revanche, ne change pas : vérifier l’avantage, chercher les incursions dans la relance et tenter de déclencher Pellegrini qui a pris le dessus à vingt minutes de la fin. Le mur Giallorossi est solide, cependant, et les grenades ne traversent pas. Au final, il n’y a que Mourinho qui sourit.



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