Toonkunstkoor Emmen interpréterait en fait la Johannes-Passion le Vendredi Saint en 2020. Corona a causé un retard de trois ans. Ça valait la peine d’attendre.
Cela faisait plus de vingt ans que Toonkunstkoor Emmen ne s’était aventuré pour la dernière fois dans l’autre passion de Bach, en 2001 pour être précis. Pour de nombreux choristes, le Vendredi saint était leur premier John après beaucoup Matthäus- et, mais il n’y avait pas grand chose à remarquer.
Dans la Grote Kerk bondée d’Emmen, l’excellent chœur chantant a porté la performance avec brio. Le refrain d’ouverture Herr, unser Herrscher était peut-être encore un peu brouillon, mais c’était aussi dû à l’orchestre. Cependant, la netteté et la férocité de l’expression textuelle étaient là dès le départ.
Équilibre bien
Le John a des passages plus et surtout plus intenses dans lesquels le chœur chante le rôle d’un groupe de personnes que les Bach Matthieu Passion . Cela rend le rôle du chœur encore plus important. Et même si la répartition des voix dans le chœur de 50 personnes n’était pas optimale, avec seulement 8 ténors, Toonkunstkoor Emmen avait toujours un bon équilibre.
Cela s’est très bien passé, par exemple, dans la difficile fugue vocale Wir haben ein Gesetz dans laquelle le peuple – du bas (basse) montant (en passant par les ténors et les altos) au haut (sopranos) fait remarquer à Pilate qu’il existe une loi qui stipule que celui qui se dit fils de Dieu doit mourir.
La représentation à Emmen a été bénie par un évangéliste qui a prêché l’évangile avec un tel enthousiasme que vous l’avez immédiatement cru. Christ était également tout à fait crédible dans son apparence et sa présentation, tandis que la soprano et l’alto (qui était en fait une mezzo-soprano) signaient pour de beaux airs.
Contemplation tranquille
L’un des moments les plus poignants de la soirée a été l’aria Mon seigneur Sauveur , dans lequel la basse (qui était baryton) et le chœur contemplent le sens de la crucifixion après la mort du Christ. Le chœur et la basse se fondaient joliment dans une contemplation silencieuse, comme si l’esprit était devenu habile sur eux.
Cette paix lui manquait un peu Tout droit à la fin, qui était chanté sur un bon tempo, le tout enchaîné. Le conducteur aurait pu prendre des pauses respiratoires un peu plus longues. Mais là aussi, comme dans les chorals, le chœur a le vent en poupe, avec des voix bien articulées et intelligibles.
Dans l’ensemble, le caractère contemplatif de la Jean Passion peuvent être approfondis. La performance quelque peu variable de l’orchestre d’accompagnement n’a pas aidé. Jeu consciencieux ( Avertissement ) était entrecoupé de passages plus inspirés ( Eilt, ihr angefochtnen Seelen ).
Somme toute, ce fut néanmoins une belle soirée à la Grote Kerk, après laquelle nous sommes rentrés chez nous, fortifiés par la Parole chantée, en route pour Pâques.
Concert
Événement : JS Bach, Jean Passion de Toonkunstkoor Emmen et orchestre baroque NBO415 dir. Jan Kruisselbrink De : Daniël Hermán Mostert (Christus), Fabian Strotmann (airs d’évangéliste et de ténor), Evelyn Ziegler (soprano), Helena van Heel (alto) et Roele Kok (basse) Vu : 7/4 Emmen, Grote Kerk Public : 215
★★★★☆