La revendication du nord de la Drenthe doit être un tournant dans l’histoire du gaz

Ce qui s’applique à Groningue doit s’appliquer à Drenthe. En bref, telle est la teneur de l’histoire des communes de Noordenveld, Tynaarlo, Aa en Hunze et de la province de Drenthe. La réclamation qu’ils ont soumise au gouvernement une semaine après Groningue peut donc être vue comme un cri à ne pas oublier.

Après tout, les conséquences de l’extraction du gaz ne s’arrêtent pas à la frontière provinciale. Le maire Marcel Thijsen de la municipalité de Tynaarlo, par exemple, se souvient très bien de 2016. “Avant, les tremblements de terre n’étaient pas discutés au conseil municipal, mais un tremblement de terre près de Zuidlaren a complètement changé les choses.” Thijsen se souvient des troubles qui ont surgi. “Cela a des conséquences majeures et fait quelque chose pour le psychisme des habitants.”

Les conséquences sur la santé mentale ne doivent pas être sous-estimées, selon les municipalités et la province. Il est donc également spécifiquement inclus dans le cadre de la revendication.

Selon le maire Anno Wietze Hiemstra de la commune d’Aa en Hunze, le problème du gaz à Drenthe est négligé depuis des années. “Lorsque le secrétaire d’État Hans Vijlbrief est venu nous rendre visite le mois dernier, j’ai entendu des habitants dire qu’ils se sentaient enfin entendus.”

S’il appartient à Hiemstra, le proverbe “moines égaux, hottes égales” s’appliquera. En d’autres termes : les Drents qui sont endommagés par l’extraction de gaz doivent être indemnisés de la même manière que les habitants de Groningue. La province de Groningue réclame 50 000 euros par habitant de la province. La province de Drenthe réclame 50 000 euros par habitant du Nord Drenthe. Cela représente environ 4,5 milliards d’euros au total. Cela sort du cadre légal des dommages-intérêts, car en ce qui concerne les Drents, ils doivent également être payés.

Dans la lettre à La Haye, les communes de North Drenthe plaident à nouveau pour une application plus large du renversement de la charge de la preuve (voir encadré). Selon l’échevin Robert Meijer de la commune de Noordenveld, le traitement des sinistres est source d’incertitude dans sa commune. “Dans Een, vous avez la situation folle où l’un reçoit de l’argent et l’autre pas. Cela provoque du ressentiment.”

La gestion des sinistres dans la Drenthe devient encore plus complexe grâce à l’exploitation minière empilée. “Nous nous occupons du champ de Groningen, du champ d’Annergas, de l’extraction de sel et il y a encore une installation de stockage de gaz à Langelo”, explique Hiemstra, qui estime qu’il devrait y avoir un point de contact unique pour obtenir l’indemnisation de tous les dommages. “Ça devrait être plus simple.”

Hiemstra souligne que le nord de la Drenthe “n’a pas à s’enrichir” grâce à cette affirmation. “Mais nous devons obtenir ce que nous méritons.”

Le maire Marcel Thijsen de Tynaarlo ne pense certainement pas que la réclamation soit trop élevée. “Ils ont extrait plus de 400 milliards d’euros du sol ici, n’est-ce pas. Les Pays-Bas ont bénéficié de cette zone pendant des années. Alors il est logique que nous voulions une bonne compensation pour cela, n’est-ce pas ?”

En mai, le cabinet répondra à la revendication de Groningen et Drenthe. Le député Tjisse Stelpstra entend de “bons signaux” de La Haye. “Il y a de la reconnaissance, c’est bien.”

Mais l’argent reste une question épineuse, dit Stelpstra. “Cela est toujours examiné en détail. Mais il devrait être clair que nous ne nous laisserons pas tromper avec un pourboire.”



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