Selon le président de World Athletics, Sebastian Coe, la décision est basée sur “le besoin primordial d’élargir la catégorie féminine”. (dans le sport, éd.) protéger”. Il a ajouté qu’un groupe de travail sera mis en place pour améliorer l’inclusion des personnes trans. Le groupe de travail sera présidé par un athlète transgenre.
La fédération d’athlétisme durcit également les règles concernant les femmes présentant des différences de développement entre les sexes (DSD). La quantité maximale de testostérone plasmatique pour l’éligibilité est réduite de moitié et passe de 5 à 2,5 nanomoles par litre. Il doit être maintenu en dessous de ce niveau pendant 24 mois pour pouvoir encore participer à la catégorie féminine. Du coup, Caster Semenya, la double championne olympique sud-africaine du 800 mètres, ne pourrait plus y participer.
Selon les règles actuelles, les athlètes trans qui voulaient concourir dans la catégorie féminine devaient maintenir leur taux de testostérone en dessous de 5 nmol/litre pendant un an. Depuis avril 2018, les athlètes intersexués comme Semenya doivent maintenir leur taux de testostérone en dessous de 5 nmol/L pendant six mois afin de participer à des épreuves allant du 400 mètres au mile.
La Fédération mondiale des sports aquatiques a également décidé l’année dernière que les femmes transgenres ne sont plus autorisées à participer à des compétitions professionnelles si elles ont déjà connu une quelconque forme de puberté masculine. Même si elles réduisaient leur taux de testostérone grâce à des médicaments, les femmes transgenres auraient toujours un avantage sur les autres femmes.