Le ministère public a annoncé mardi dernier que Marco Borsato ne sera pas poursuivi pour un rapport contre lui concernant le programme La Voix de la Hollande. Cependant, une enquête est toujours en cours sur un signalement d’une femme de 22 ans qui accuse la chanteuse de « l’avoir pelotée de manière indécente » alors qu’elle était encore mineure. Marco a déposé une contre-déclaration pour diffamation et calomnie dans cette affaire.

Rapport contre Marco Borsato

Lorsqu’il a été annoncé la semaine dernière que l’une des déclarations deviendrait caduque, le DJ de la radio Ruud de Wild a réagi à cette nouvelle dans son émission. Il se demanda à haute voix à quel point la situation serait ennuyeuse pour Marco si les accusations s’avéraient complètement fausses. Cette réponse de De Wild a incité la victime présumée à faire une déclaration anonyme à Boulevard RTL. Elle dit : « Ruud dit non seulement dans ses déclarations que Marco est peut-être innocent, mais aussi que la victime peut mentir. Et c’est précisément ce doute qui rend si difficile pour de nombreuses victimes de signaler le crime. Et si je n’étais pas cru ? (…) « Si ce n’était pas vrai, ce serait en effet une grande injustice. Mais je sais que c’est vrai.

Dur à dire

Elle poursuit : « Je sais par expérience personnelle à quel point il est difficile de dire à quelqu’un que quelque chose de vraiment grave vous est arrivé. Vous faites face à tant d’émotions différentes. Douleur, tristesse et dégoût, mais aussi culpabilité, car peut-être aurais-je pu l’empêcher ? Selon la femme, des déclarations comme celles de Ruud de Wild peuvent faire en sorte que d’autres soient moins susceptibles de porter plainte. « Et si les gens disent que c’est de ma faute, et s’ils pensent que j’agis ? Le seuil de déclaration est très élevé. Et Ruud augmente un peu ce seuil avec ses déclarations à la radio. Le DJ de la radio dit contre dans une réponse Boulevard RTL qu’il n’est pas une victime honteuse. « Tout ce que j’ai fait, c’est poser une question qui commençait par : imaginez. Je ne suis pas là pour défendre Marco car ce n’est pas à moi de le jeter devant le bus », a déclaré Ruud de Wild.

Recherche minutieuse

La femme souligne dans le communiqué qu’elle ne cherche pas d’indemnisation. « Il n’y a pas de revanche. Les circonstances n’ont pas d’importance. Des choses se sont produites qui ne sont pas autorisées par notre loi et un juge doit se prononcer là-dessus. C’est très ennuyeux pour les deux parties et leurs proches que cela prenne autant de temps. Mais il est également bon que des recherches aussi minutieuses soient menées. »

Source: Boulevard RTL



ttn-fr-46