Le projet de loi du secrétaire d’Etat Eric van der Burg (Asile) a été rédigé après de longues discussions au sein de la coalition. Pour cette raison, Van der Burg ne serait pas prêt à ajuster la proposition maintenant. De plus, la loi ne pourra entrer en vigueur que le 1er janvier 2024. C’est un an plus tard que prévu initialement.
En plus d’être compliquée, le Conseil d’État a également qualifié la loi de difficile à mettre en œuvre et de vague. Selon le corps, il y avait tellement de mal que Van der Burg a dû formuler une réponse détaillée. Les critiques du Conseil d’État sont intervenues après que des municipalités et l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) ont également exprimé de vives critiques. Le cabinet n’est pas tenu de suivre l’avis du Conseil d’État.
Avec la nouvelle loi, le cabinet veut répartir plus équitablement l’accueil des demandeurs d’asile à travers le pays. La loi doit également prévoir des lieux d’accueil plus durables, afin qu’à l’avenir, aucune salle de sport ou tente ne soit nécessaire pour l’accueil.
Tous les deux ans, le cabinet veut tenter d’inciter les municipalités à ouvrir un centre pour demandeurs d’asile en deux tours tous les deux ans. Ils peuvent recevoir une récompense en espèces à plusieurs reprises s’ils réalisent eux-mêmes un abri. Les autres lieux d’accueil sont ensuite répartis sur l’ensemble du territoire en fonction de la population.
Le RvS a particulièrement critiqué les incitations financières dans la loi
Le Conseil d’État a particulièrement critiqué les incitations financières prévues par la loi. Ils n’ajouteraient rien à son efficacité. Ils conduiraient également à des batailles entre municipalités au lieu de la solidarité que le cabinet espère, ont averti les conseillers de l’organe consultatif.
Hubert Bruls, président du Conseil de sécurité jusqu’à lundi dernier, comprend que Van der Burg ne s’adapte pas beaucoup à la loi, dit-il. « C’était un dilemme. Il a maintenant la coalition derrière lui et il devra attendre et voir si la loi devait être radicalement modifiée. C’est une histoire compliquée avec cette loi, mais mieux vaut une loi complexe que pas de loi de dispersion du tout. . »
Il existe de grandes divergences d’opinion au sein de la coalition quant à l’approche du problème. Le VVD et le CDA insistent toujours sur la nécessité de réduire l’afflux de demandeurs d’asile. D66 et ChristenUnie se demandent si cela est réaliste.
Ils demandent également une solution aux problèmes majeurs qui existent déjà avec la capacité d’accueil aux Pays-Bas. D66 considère donc la proposition que le cabinet a présentée plus tôt comme une « absence de loi », mais au moins un compromis que toutes les parties peuvent accepter, selon des sources.