Les résidents des caravanes tsiganes ne se sentent pas chez eux dans une maison : « Ça ne nous convient pas »


Les habitants des caravanes tsiganes de Waalwijk qui doivent vivre dans une maison en raison du manque d’emplacements en ont complètement marre. Ils ne se sentent pas chez eux dans une maison et manquent de la convivialité et du confort du camp de caravanes. Gonnie de Vaan vit dans une maison mitoyenne depuis 23 ans, mais elle préfère retourner dans un parc à roulottes aujourd’hui plutôt que demain. Problème : Il n’y a pas d’emplacements. Et elle n’est pas la seule, car avec cinq autres, elle veut agir contre la municipalité.

« Vivre dans une maison n’est pas la même chose que dans une caravane. Dans un camp de caravanes, tout le monde est là les uns pour les autres. Nous voulons toujours prendre soin les uns des autres. Cette convivialité me manque beaucoup », déclare Gonnie.

« Vous vous croisez dans un camp et nous le voulons tous. Dans une maison de nos jours, vous savez souvent à peine qui sont vos voisins. » Gonnie s’inquiète également de la perte de la culture typique de la bande-annonce. Car même pour ses enfants de 18 et 23 ans, il n’y a toujours pas de perspective de travail.

« C’est comme ça que nous sommes. Nous voulons juste vivre ensemble. »

L’idée qu’un parc à roulottes serait un foyer de crime, où se trouvent des armes et où l’herbe est cultivée, est « un non-sens complet », selon Gonnie. « Nous travaillons tous et avons nos propres entreprises, donc je pense qu’il est inutile d’avoir ces préjugés. » Un homme qui promène son chien est d’accord : « Ces gens ne feraient pas de mal à une mouche », dit-il.

Selon Gonnie, c’est à cause de la municipalité qu’il n’y a pas de place pour les caravanes : « Ils auraient dû réfléchir plus attentivement. Tout comme on construit des maisons, quelqu’un aurait dû penser que nous avons aussi des enfants qui doivent vivre quelque part. C’est tout simplement pas bien. Nos enfants veulent aussi retourner à leurs racines. C’est comme ça que nous sommes, nous voulons juste vivre ensemble.

« Nous sommes renvoyés d’un comité à un autre. »

C’est un mystère pour Gonnie pourquoi il n’y a toujours pas de nouveaux sites de caravanes à Waalwijk : « Je ne sais tout simplement pas. S’il faut construire des maisons, ça va vite, mais nous sommes renvoyés d’un comité à un autre. nous sommes tous ensemble. »

La municipalité de Waalwijk déclare dans une réponse qu’elle ne se reconnaît pas dans la critique : « Nous sommes ouverts et transparents dans nos conversations avec ces personnes. Dans la municipalité de Waalwijk, nous traitons les caravaniers de la même manière que les autres résidents.

Selon la municipalité, il n’est pas possible de désigner un emplacement pour un nouveau centre de caravanes du jour au lendemain en raison de toutes sortes de procédures. « Nous prenons cela au sérieux et essayons de résoudre ce casse-tête compliqué. Nous continuerons à informer les personnes sur la liste d’attente dans des conversations personnelles. »

Le camp sur l'Orteliuslaan à Waalwijk.
Le camp sur l’Orteliuslaan à Waalwijk.



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