JPMorgan Chase a sondé les banques américaines pour assembler une solution soutenue par l’industrie pour consolider la First Republic Bank, alors que les prêteurs de Wall Street tentent de contenir les retombées de l’effondrement de deux grandes institutions financières la semaine dernière.

Les actions de First Republic ont plongé et sa cote de dette a été dégradée à la suite de la faillite de son collègue californien Silicon Valley Bank vendredi dernier.

JPMorgan, qui conseille First Republic, a appelé mercredi soir plusieurs banques de Wall Street dont Morgan Stanley et Goldman Sachs pour trouver des financements pour First Republic, selon deux personnes proches du dossier.

First Republic explore des options, notamment une augmentation de capital pour renforcer sa situation financière, ses actions ayant encore chuté de 20% jeudi. Rien ne garantit que la Première République sera en mesure de lever davantage de fonds, auquel cas elle devra peut-être envisager une vente, a déclaré l’une des personnes.

Cela survient après que la Première République a pris un financement de la Réserve fédérale et de JPMorgan dimanche pour renforcer sa situation financière, ce qui lui a donné 70 milliards de dollars de liquidités inutilisées, à l’exclusion de l’argent disponible du nouveau programme fédéral de financement à terme des banques.

Effondrement de la Silicon Valley Bank

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First Republic a eu du mal à restaurer la confiance des investisseurs après l’effondrement de SVB vendredi, suivi de Signature Bank dimanche. Le cours de son action a chuté de plus de 70% depuis que la Federal Deposit Insurance Corporation est intervenue pour prendre le contrôle de SVB, faisant craindre que la contagion ne se propage à d’autres prêteurs régionaux.

Mardi, Moody’s a placé toutes ses notes à long terme pour First Republic sous surveillance en cas de dégradation, affirmant qu’elles reflétaient la dépendance de la banque aux dépôts non assurés et les pertes non réalisées sur les titres détenus jusqu’à leur échéance. Fitch et S&P Global ont abaissé mercredi la cote de crédit de First Republic.

Les difficultés de la Première République surviennent malgré l’assurance du président américain Joe Biden que les régulateurs feront «tout ce qui est nécessaire» pour protéger les déposants et les mesures de financement d’urgence du gouvernement américain pour stimuler la liquidité.



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