Amatria : éditer d’autres artistes en tant qu’artiste


La nouvelle invitée de notre podcast « Revelation or Timo » est Amatria, qui sortira bientôt un nouveau single intitulé « Call me crazy » en prévision de son prochain album. Un disque qui le sortira de la crise créative dans laquelle la pandémie l’a plongé. Et une partie de cette crise était due au fait de voir comment son label Vanana Records, créé avec les DJ’s Él y Ella et Pau Paredes, a grandi et grandi avec les signatures de Ginebras et Karavana. Amatria nous parle de sa facette commerciale, des conflits que cela lui occasionne ou encore de la raison pour laquelle il n’a pas de but lucratif. Est-ce une erreur ou une réussite ?

Nous avons aussi discuté avec l’artiste d’autres sujets comme les mauvaises critiques dans la presse (vaut-il mieux ne pas chroniquer un disque d’un nouvel artiste qu’on n’a pas du tout aimé ?), l’omniprésence du folklore (Amatria a inclus une chanson de ce type dans tous ses albums depuis ses débuts il y a 10 ans, étant un pionnier en la matière), ou la chute des préjugés en termes de styles musicaux. Genevas a mis une très grosse pierre à la démolition du «plaisir coupable» avec la sortie de «La chanson typique».

Nous avons parlé du fait que ‘Chinches’ -dont la vidéo que nous avons créée sur JENESAISPOP– n’a PAS fini par être la chanson la plus populaire d’Amatria, de la façon dont la paternité conditionne une carrière, de ce podcast « Música para follar » auquel même Amaia a participé, de la façon de gérer célébrité et selfies, ou comment éviter de flirter quand on a un partenaire et qu’on est une personne publique. Amatria se dirige à côté de Siloé le fête de la vigne, qui célébrera la culture de La Mancha le 29 avril à Daimiel (Ciudad Real). La programmation de jour sera gratuite et celle de nuit vaut 20 euros. Billets et informations sur les 14 caves collaboratrices, dans le Web officiel.



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