10kr de référence à Charli XCX, Grimes… et le Czech Hunter


Plus que du porno, le truc Czech Hunter a fini par devenir de l’humour dans l’imaginaire collectif (ou du collectif, plutôt), et devenir un mème de moins en moins niche. Ce potentiel est capturé par Pablo Canedo, AKA 10kr, dans son premier single, « Consent », où il établit le parallélisme d’une relation amoureuse avec la partie problématique de ces vidéos, représentée ici avec violence mais sans nudité, ce qui importe à Youtube.

Dans la chanson, 10kr prend un ton laid dans la production et la performance pour parler d’une personne qui le fait manger dans sa main comme un chiot (presque littéralement) et comment il y a tant de secousses « comme moi, qui se font toujours prendre comme connards toxiques. » parce qu’ils sont bons », selon dit ces jours-ci à Agustín Cascales pour Shanghai, où il a créé le clip vidéo.

« Cette société vous bombarde d’objectifs de vie et de contenu hypersexualisé pour votre consommation, mais vous juge ensuite au moindre mouvement sexuel en public. J’adorerais baiser dans la rue, et bien sûr je fantasme qu’ils me donnent des billets en échange de te montrer mon cul, mais je ne sais pas si mon travail serait compatible avec un OnlyFans », a-t-il répondu lorsqu’on l’interrogeait sur cette plate-forme à cause de son nom de scène : dix couronnes (10kr) est le maximum qu’il oserait demander s’il en avait.

Double sens sexuel, humour et jeux de domination se mêlent dans le clip de ‘Consent’ qui, comme nous l’avons dit au début, imite l’esthétique Czech Hunter. Pendant ce temps, ses paroles parlent de cette relation et incluent des clins d’œil à mème célèbre qui a mélangé Charli XCX avec Grimes, et sa production rappelle Charli de ‘comment je me sens maintenant’, bien que 10kr cite également Shygirl, Sega Bodega ou meth math et son ‘Perreando y llorando’ parmi ses influences, toutes dans le but de réaliser « un roulé violent mais délicieux », comme il l’expliquait dans l’interview précitée.

Canedo, qui a quitté son Carballo natal pour étudier à Copenhague, a fini par rester dans la capitale danoise, et y a rencontré le DJ britannique Ridler, un habitué de la scène électronique là-bas. C’est lui qui est à l’origine de la production de ce ‘Consent’ et, comme l’annonce l’artiste sur ses réseaux, des chansons à venir qui sont encore à venir et dans lesquelles il veut explorer le son centré sur la basse et la danse du début du millénaire. .



ttn-fr-64