Egbers a eu une liaison avec une collègue il y a plus de vingt ans. En 2009, la femme anonyme fait rapport aux rédacteurs en chef. Ce rapport, entre les mains du journal et confirmé par plusieurs sources, indique que la femme a été approchée en tant que stagiaire de 22 ans par Egbers, alors âgé de 48 ans.
L’affaire est partie du présentateur, confirment diverses sources. Pendant son stage, l’animatrice lui envoyait des SMS, lui envoyait des mails et l’appelait, parfois en pleine nuit. Après son stage, elle continue à travailler chez NOS Sport et embrasse le présentateur à plusieurs reprises. Mais ça y est, rapporte-t-elle au rédacteur en chef.
La femme d’Egbers aborde la femme à propos de l’affaire
L’épouse d’Egbers, Janke Dekker, s’approche de l’ancien stagiaire alors que l’affaire est déjà terminée et lui pose des questions sur la relation. Dekker n’est pas encore président de la hotline Mores. Chez Mores, les gens peuvent signaler des comportements indésirables dans le secteur de la télévision, entre autres.
Selon des sources de Le Volkskrant les choses tournent vraiment mal à partir de ce moment-là. Egbers serait coupable de brimades et d’intimidation. Des mots tels que « le poison » et « le serpent » sont utilisés par le présentateur pour désigner la femme. Plusieurs personnes voient Egbers intimider la femme. Au même moment, la femme reçoit un e-mail d’un collègue. Dans celle-ci, l’homme se dit au courant de plusieurs situations de comportement transgressif d’Egbers envers les femmes de la rédaction de NOS.
Finalement, la femme, avec le journaliste Jeroen Stekelenburg, se rend chez le rédacteur en chef. Les rédacteurs en chef disent qu’ils parleront à Egbers et conseilleront à la femme d’aller voir la police si cela continue. Stekelenburg ne veut pas commenter de manière substantielle les questions à ce sujet de Volkskrant.
Egbers dit qu’il regrette son comportement
Egbers reconnaît dans une réponse Le Volkskrant qu’il avait une relation avec la femme. Il dit qu’il regrette la relation et son comportement par la suite. « A cause de la tristesse que j’ai causée dans ma vie privée. Le fait qu’elle avait la vingtaine à l’époque et que j’en avais la quarantaine est aussi très important pour moi, en regardant en arrière après toutes ces années. »
Egbers dit également qu’il a effectivement amené la situation privée sur le lieu de travail et impliqué d’autres collègues. Il dit qu’il voulait partir Autre temps Sports, où il a travaillé avec la femme. Après des discussions avec, entre autres, le rédacteur en chef et la direction, il dit s’en être remis.
Les collègues féminines ont été mises en garde contre Egbers
L’affaire conduit à mettre en garde des collègues féminines contre Egbers. Aïcha Marghadi, qui a travaillé chez NOS Sport de 2010 à 2012, a été déconseillée de le choisir comme mentor par la rédaction en chef. « Il a dit que Tom avait eu des problèmes à la rédaction dans le passé. Il n’est pas entré dans les détails, mais il a été ferme. Cela n’allait pas arriver. »
L’affaire et la façon dont Egbers a agi par la suite, ainsi que le fait qu’il soit marié au président de Mores, amènent à un autre problème. Les employés racontent Le Volkskrant de n’avoir fait aucun rapport à Mores, car Janke Dekker y travaille.
Ils ne croient pas que leurs plaintes y seront traitées de manière indépendante. Dekker n’a pas répondu aux questions et demandes de Le Volkskrant. Par l’intermédiaire de son avocat, elle dit douter que le journal « fonctionne de manière ouverte et objective ». Son avocat déclare que Dekker se félicite du fait qu' »une culture/un climat malade au sein d’une entreprise de médias soit dénoncé ».