Le tuyau de graissage de l’étape du soir provoque l’étonnement : « J’ai honte »


Marijn de Vries, ancienne cycliste professionnelle et journaliste, maintenant que les histoires de comportements transgressifs chez NOS Sport s’accumulent, se sent enfin suffisamment en sécurité pour raconter son histoire.

© NOS, Twitter

Les histoires de comportements transgressifs chez NOS Sport sont de plus en plus courantes. Maintenant que l’article de Volkskrant sur les abus arrive, Jack van Gelder a été le premier à avouer son implication dans deux incidents. Et cette tempête médiatique signifie que l’ancienne cycliste professionnelle et journaliste Marijn de Vries raconte maintenant aussi son histoire.

‘Vins n ** ken’

Marijn raconte dans une colonne CNRC l’histoire choquante de son été à De Avondetappe. Elle a été autorisée à participer pendant trois semaines en 2016 en tant qu’analyste permanente du talk-show cycliste, aux côtés de Danny Nelissen et Rob Harmeling. Cette saison-là, Dione de Graaff et Herman van der Zandt étaient les présentateurs pour la première fois.

Ce fut une énorme déception. « Imaginez que vous vous retrouviez dans la voiture à côté d’un collègue qui ne parle que des grossièretés pendant des jours. Parfois, il y a quelqu’un d’autre dans la voiture, mais la plupart du temps, vous êtes seul avec eux. Puis il parle des femelles. Et n ** ken. A propos de quelles salopes il a baisé, par nom et prénom. Quelles salopes il veut toujours baiser.

‘nu, sale, petit’

Marijn a dit quelque chose à ce sujet « dix fois », mais selon elle, ce collègue a juste continué. « Imaginez que l’autre personne qui est parfois là vienne vous voir au bout de deux semaines : Marijn, lui aussi parle de vous comme ça. Il dit que vous pouvez dire que vous avez été loin de chez vous pendant longtemps à la façon dont vous marchez. Que vous avez besoin d’un bon tour.

Marijn s’est sentie « nue, sale, petite » lorsqu’elle a dû s’asseoir dans la voiture à côté de ce collègue. Elle a décidé d’aller voir le rédacteur en chef. « Imaginez qu’on vous dise qu’il est très difficile de créer un horaire de voiture différent. Mais allez, il y a un profond soupir, ça doit être fait.

Ambiance bizarre

Rien d’autre n’a été fait avec le rapport, dit Marijn. « Une ambiance dans laquelle on vous dit qu’il ne faut vraiment pas avoir peur de monter dans la voiture avec lui, hahaha. Tout le monde rit. Et vous vous tenez là. Seul. (…) Imaginez être l’analyste télé amusant dans cette atmosphère. Avec le bavard sale en face de vous à table.

Après cela, Marijn n’était plus du tout le bienvenu. Elle a raconté son histoire au rédacteur en chef, mais il n’a plus jamais parlé. Le fait qu’elle soit désormais devenue « l’une des analystes cyclistes permanentes de la télévision belge » prouve que ce n’est pas grâce à ses qualités. « Cela a nui à ma carrière, mais surtout, à moi en tant que personne. »

‘Honte sur moi’

Le tuyau de graisse de la scène du soir dont parle Marijn provoque beaucoup de confusion. Elle est inondée de réponses de soutien. « Une colonne très féroce qui arrive et crie à l’action, mais surtout que nous devons nous tenir derrière et aux côtés de Marijn et d’autres », déclare par exemple le secrétaire d’État Eric van der Burg.

Lara Billie, présentatrice de NPO Radio 1 : « J’ai honte de ce que vous avez dû traverser et je vous envoie beaucoup d’amour. ❤️ »

Thomas Spekschoor, journaliste du NOS : « Incroyable. J’ai honte que cela se soit produit au sein de notre organisation.

Et le journaliste de Volkskrant, Menno Pot : « Comme c’est mauvais. Quel dommage qu’une telle culture puisse exister. Tellement bien que tu l’as écrit.

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La colonne de Marijn et toutes les réactions peuvent être trouvées sous le tweet ci-dessous :





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