Le groupe d’intérêt çavaria trouve les chiffres sur la violence contre les personnes LGBTQ+ “stupéfiants”. Le porte-parole Eef Heylighen demande que les décideurs politiques interviennent et compare la situation avec une étude similaire d’il y a dix ans. “Bien que les études ne puissent pas être comparées exactement, une chose est claire”, dit-elle. “Il y a peu d’évolution positive.”
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Dernière mise à jour:
09-03-23, 19:53
Source:
BELGA
Une personne LGBTQ+ sur trois a été victime de violence physique au cours des deux dernières années. Cela ressort d’une enquête menée auprès de 936 personnes de la communauté arc-en-ciel de l’UZ Gent/Transgender Infopoint. Environ 93 % des répondants subissent également des violences verbales ou psychologiques.
Heylighen n’est pas choqué par les résultats, mais est inquiet. L’étude “confirme ce que nous savons depuis un certain temps : les personnes LGBTQ+ en Flandre sont confrontées à de nombreuses violences verbales, psychologiques, physiques, sexuelles et matérielles. Cela a un effet majeur sur leur bien-être physique et mental. Près de 70 % des participants à la recherche dit qu’il a déjà sérieusement pensé au suicide. C’est trop, il est urgent de changer”.
Malgré l’émancipation juridique, çavaria estime que l’acceptation sociale est toujours à la traîne. “Cela dans le secteur de l’aide sociale, dans l’éducation, sur le lieu de travail et dans l’environnement social des personnes LGBTQ+.”
Politique spécifique
La recherche montre que la satisfaction de vie moyenne des personnes LGBTQ+ est sous pression et que beaucoup d’entre elles ont déjà envisagé de mettre fin à leurs jours. Le groupe d’intérêt çavaria demande une politique d’aide sociale spécifique pour les personnes LGBTQ+, des subventions structurelles du département d’aide sociale pour les initiatives axées sur les groupes cibles et des environnements protégés.
La pire forme de violence est souvent commise par un proche. Le groupe d’intérêt espère que (plus) les parents, les frères et sœurs, les amis pourront être sensibilisés au problème. Il doit y avoir une approche structurelle et globale pour le lieu de travail. Et à l’école, les enseignants, la direction, les employés du CLB sont les mieux formés et sensibilisés à l’impact de leurs paroles et de leurs actes.
Si vous avez des questions sur le suicide, vous pouvez appeler le 1813 ou le site Web de la ligne d’assistance au suicide.
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