Hoekstra : le cabinet fait tout pour se laisser distancer par les Afghans

Le cabinet fait tout ce qu’il peut pour récupérer les Afghans laissés pour compte. Selon le ministre Wopke Hoekstra (Affaires étrangères), les possibilités d’accueil aux Pays-Bas, l’argent ou les risques politiques ne jouent aucun rôle dans ce processus.

Il y a encore près de 1200 personnes en Afghanistan qui doivent être transférées aux Pays-Bas. 330 Afghans dans des pays dits tiers attendent également d’être récupérés. La Chambre a débattu de l’état des choses concernant l’évacuation des Afghans jeudi.

Plus tôt dans la journée, le NOS avait rapporté sur la base de documents du ministère des Affaires étrangères qu’une offre de la compagnie aérienne pakistanaise PIA d’évacuer trois cents personnes de Kaboul avait été rejetée en septembre dernier. Cela s’est produit en partie parce que des « risques financiers et politiques de préjudice » pouvaient survenir.

Offre pakistanaise

Hoekstra a qualifié la formulation de « très malheureuse ». Selon lui, la sécurité a toujours été primordiale lors de la collecte de personnes en Afghanistan. Il n’a pas été en mesure de savoir exactement à quoi la formulation fait référence dans son ministère. Peut-être à cause de la crainte qu’un si grand groupe soit attaqué, a-t-il dit. C’était très dangereux à Kaboul à l’époque.

Rétrospectivement, il a peut-être été décidé d’accepter l’offre pakistanaise, a déclaré le ministre. « Les Américains ont réussi. »

doute

Surtout avec Kati Piri (PvdA) et Jasper van Dijk (SP) des doutes subsistaient sur l’explication du ministre. Il a souligné que le cabinet « n’épargnera aucun effort » pour rassembler les personnes d’Afghanistan. « Cela demande beaucoup de temps, d’efforts et d’argent. Et à juste titre. »

Le cabinet demandera explicitement au Comité Ruys, qui évaluera l’évacuation d’Afghanistan, d’enquêter sur cette question.



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