De Standaard a demandé aux 300 communes flamandes si elles souhaitaient accueillir des demandeurs d’asile et des réfugiés supplémentaires. Sur les 189 municipalités qui ont répondu, 143 indiquent qu’elles ne veulent ou ne peuvent pas faire d’efforts supplémentaires.
Les maires invoquent diverses raisons : les deux tiers déclarent ne pas disposer de suffisamment de bâtiments adaptés à cela. Beaucoup remarquent également que le soutien diminue, également pour l’accueil des réfugiés ukrainiens.
Une autre raison importante de ne pas accueillir de demandeurs d’asile et de réfugiés supplémentaires est le manque de personnel. Les dossiers pèsent lourd sur les services sociaux comme les CPAS, qui souffrent déjà souvent d’un manque d’effectifs. Au-delà des raisons pratiques, certaines municipalités estiment que leur tâche a été accomplie. Vingt municipalités s’entendent pour dire que le gouvernement fédéral aurait dû assumer davantage de responsabilités.
Un quart des communes souhaiteraient accueillir davantage de demandeurs d’asile et de réfugiés. Ils ont encore de la place ou veulent faire un effort pour créer des places supplémentaires.