Cybersécurité, que se passe-t-il après la démission de Baldoni ? Mantovano aujourd’hui à Copasir

En avril, le premier rapport annuel de l’Agence

D’ici avril, l’Agence présentera son premier rapport annuel, comme l’exige la loi. Ce sera l’occasion de faire le point sur l’activité et il appartiendra au nouveau directeur de l’illustrer et de tracer les objectifs futurs.

Les ressources du Pnrr

Le Pnrr a alloué un bon 623 millions d’euros au secteur, tandis qu’une part égale à 1,2 % des investissements nationaux bruts sur une base annuelle sera réservée à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de cybersécurité. Il appartiendra au successeur de Baldoni de gérer ces énormes ressources, selon les indications qui arriveront du gouvernement de centre-droit avec lequel Baldoni n’était évidemment plus en harmonie.

Les hackers pro-russes se réjouissent

La démission de Baldoni n’est pas passée inaperçue auprès du groupe de hackers pro-russe Noname057(16), qui a commenté sur leurs chaînes Telegram : « Notre série d’attaques contre l’infrastructure Internet italienne peut à juste titre être considérée comme réussie : suite à cela, ce fut en fait le chef de l’Agence nationale italienne de cybersécurité a été démis de ses fonctions. Voyons – continua le message ironique – comment le nouveau chef de ce bureau italien fera face aux cyber-menaces émanant de l’équipe NoName057(16)».

Basso (Pd), question sur la démission de Baldoni

Pendant ce temps, l’opposition demande que la lumière soit faite sur le revers de Baldoni. « Quelles sont les véritables raisons qui ont conduit à la démission soudaine du directeur de l’Agence nationale de la cybersécurité Roberto Baldoni ? ». C’est la question que le sénateur Pd Lorenzo Basso, vice-président de la Commission de l’environnement et des travaux publics, a adressée au Premier ministre Giorgia Meloni avec une question urgente également signée par son collègue le sénateur Antonio Nicita. La question reconstitue le parcours de l’Agence nationale de la cybersécurité, soulignant son rôle dans la mise en œuvre du Pnrr et la présidence de Roberto Baldoni, fondateur du premier centre sur la cybersécurité en Italie, avant sa nomination en août 2021 à la tête de l’Agence. . «L’année dernière – lit la question – les rapports d’attaques de pirates informatiques graves sur des serveurs italiens ont augmenté de 45%, selon la police des postes et communications. Le groupe de hackers pro-russe ‘Noname057’, qui selon les principales sources de presse a des liens avec les agences de renseignement et avec l’establishment russe et est responsable de l’attaque du 23 février qui a frappé, entre autres, les sites Web de 4 ministères les rendant inutilisables pendant plusieurs heures, a déjà revendiqué la démission du réalisateur Baldoni comme leur victoire. Pour cette raison – ont conclu les deux sénateurs – nous demandons au Premier ministre quelles initiatives urgentes elle entend adopter dans l’un des moments les plus délicats pour la cybersécurité de notre pays, avec l’Italie au centre des attaques d’États étrangers, en particulier par Côté russe, pour préserver la sécurité de notre pays et ne pas laisser l’Agence nationale de cybersécurité sans orientation ni perspectives ».

Panetta (BCE) : des cyberattaques plus dangereuses, la rigueur s’impose

La question de la cybersécurité ne concerne pas seulement l’Italie, mais aussi les institutions européennes. « Nous devons avoir une mentalité de cyber-résilience à tout moment – a souligné le conseiller de la BCE, Fabio Panetta à l’Euro Cyber ​​​​Resilience Board -. La question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si une cyberattaque se produira, mais si nous sommes prêts à réagir lorsqu’elle se produira. Depuis un an, l’Euro Cyber ​​​​Resilience Board travaille sur un modèle conceptuel de la manière dont l’écosystème des infrastructures financières pourrait gérer une telle crise si elle devait se produire. Il a également développé des protocoles et des réseaux pour soutenir une réponse collective, cohérente et globale à une cyber-crise par les parties prenantes. »



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