Irandeal Vandecasteele : la N-VA surprise par la décision de la Cour constitutionnelle

L’accord avec l’Iran pourrait être important pour la libération d’Oliver Vandecasteele, le travailleur humanitaire belge détenu dans une cellule iranienne depuis plus d’un an. En échange de sa libération, la Belgique pourrait transférer le diplomate factice iranien Assadolah Assadi en Iran. En 2021, il a été condamné à 20 ans de prison dans notre pays pour son rôle dans un attentat terroriste – déjoué – à Paris.

Libérer un terroriste est inacceptable

En décembre, la Cour a suspendu une partie de l’accord avec l’Iran pour empêcher le transfert d’Assadi. Selon la Cour, si les autorités iraniennes libèrent l’homme, cela violerait le droit à la vie de ceux qui ont échappé à l’attentat prévu. De Roover fait référence à la suspension temporaire de la loi. « Après une formulation aussi stricte de la suspension, l’annulation de cette loi nous paraissait évidente, mais à notre grande surprise, la Cour constitutionnelle a maintenant donné son feu vert », dit-il. « Bien entendu, le jugement doit être respecté dans toutes ses parties, y compris lorsqu’une procédure en première instance est dite nécessaire en matière de remise. » Cependant, selon le président du groupe parlementaire N-VA, le fait que la loi ne soit pas annulée ne signifie pas qu’il serait « politiquement ou moralement acceptable de libérer un terroriste condamné, en partie parce que le sort de compatriotes en péril ».

Les victimes du terrorisme iranien doivent être informées

Les députés Goedele Liekens et Jasper Pillen (Open Vld) sont prudemment positifs quant au jugement. « Nous ne serons satisfaits que lorsqu’Olivier posera le pied sur le sol belge », disent-ils. « Notre pays doit maintenant faire tout ce qui est en son pouvoir dans les jours et les semaines à venir pour faire sortir Olivier d’Iran afin que l’agonie qui dure depuis un an prenne fin. » Dans le jugement, la Cour a rejeté l’appel contre la loi approuvant l’accord avec l’Iran. Ce faisant, la Cour a également noté que les victimes d’une personne condamnée doivent être informées de son transfert, afin qu’un tribunal puisse en contrôler la légalité.



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