Di Maria-Juve, encore possible : l’optimisme grandit, car il peut aussi rester sans tasses

La famille argentine est heureuse à Turin. Le contrat de Fideo expire à la fin de la saison : rester en Europe lui permettrait d’atteindre le sommet de la Coupe de l’America 2024

Angel Di Maria tout d’abord et peu importe ce qui se passe en dehors du terrain à la fin de la saison. La Juventus ne sait pas encore si elle jouera les Coupes d’Europe en 2023-24, mais elle est prête à rompre le délai pour renouveler le contrat de Fideo, qui expire en juin. Une année de plus, comme prévu pour l’été, pour garantir à Massimiliano Allegri la classe du champion du monde de 35 ans également dans le prochain championnat. La titularisation 2023 de l’Argentin, arrivé en juillet du Paris Saint Germain en transfert gratuit, a balayé tout doute à Continassa. A commencer par ceux liés aux problèmes physiques qui ont freiné le Rosaire avant la pause. Le projet de la Juventus ne change pas et à l’avenir, la Dame sera de plus en plus jeune, italienne et durable. Mais il faudra aussi des leaders et des champions pour guider les talents des moins de 25 ans.

Ainsi, après avoir officialisé la prolongation de Danilo jusqu’en 2025, les dirigeants de la Juventus passent « à l’attaque » pour les Di Maria bis. La négociation va commencer sous peu et, selon ce que filtrent les sources argentines, les prémisses sont bonnes. L’ancien du PSG fait la différence sur le terrain (7 buts et 7 passes décisives) et est très à l’aise à Turin. Pour renforcer l’optimisme il y a une orientation commune. La Juventus veut anticiper et verrouiller Fideo, quitte à devoir faire d’autres sacrifices en cas d’échec de qualification pour la prochaine Ligue des champions. Et Di Maria dès les premières discussions informelles n’a pas fermé la porte à la possibilité de rester en noir et blanc même sans la fenêtre de la Coupe aux grandes oreilles. Dans le football, cependant, tout peut changer même rapidement jusqu’aux signatures. C’est également pour cette raison que le PDG Maurizio Scanavino, le responsable de la zone sportive Francesco Calvo et le directeur sportif Federico Cherubini ne veulent pas perdre de temps et entendent profiter du vent favorable.

Angel, en ce moment, semble voir un retour vers le bien-aimé Rosario Central un peu plus loin. Mérite du feeling établi avec la Juventus – des coéquipiers aux supporters – malgré la période compliquée du club. Mais la famille du meneur de jeu vote aussi pour une année de plus à Turin, et s’amuse à merveille sous la taupe. Mme Jorgelina et les deux filles sont tombées amoureuses de la zone prévallonnée de la ville, où elles vivent (parmi les voisins de Di Maria, il y a aussi Vlahovic), et elles apprécient également les manières discrètes et réservées de Turin. Sans oublier la possibilité de rejoindre rapidement – ​​et même en une journée – à la fois la montagne et la mer. Des aspects qui ont un poids important dans les appréciations de Di Maria, qui l’été dernier a mis plus d’un mois à choisir la Juventus justement parce qu’il voulait que sa femme soit convaincue de la solution. « La Juve est un grand club. Ma famille est heureuse à Turin et moi aussi. On va bien ici », a déjà dit deux fois publiquement le numéro 22. Mais ce qui compte le plus, c’est qu’Angel ait également réitéré les mêmes sensations à Continassa, en privé.

Di Maria, après tout, a joué pour les meilleurs clubs d’Europe (Benfica, Real Madrid, Manchester United, Psg, Juventus) et a remporté un nombre impressionnant de 32 trophées, dont les plus importants : la Ligue des champions à l’époque du Real Madrid et la Coupe du monde avec l’Argentine. Ce dernier lui a procuré des sensations uniques. Fideo a plus en tête la Copa America 2024 que les prochains Champions, qui préféreraient aussi jouer (et on ne dit pas encore qu’il ne pourra pas réussir avec la Juventus). Di Maria veut vivre la compétition, déjà remportée en 2021, en tant que champion de le monde régnant. Et il sait très bien que pour être appelé par l’entraîneur Scaloni, il lui faut une saison dans un top club européen. Un retour en arrière de Barcelone ou de l’Atlético n’est pas à exclure a priori, même si pour le moment l’enquête la plus concrète est venue des USA et de l’Inter Miami de Beckham, mais dans ce cas cela reviendrait à devoir changer à nouveau les habitudes de la famille et seulement pendant douze mois, en attendant le retour à la maison à partir de l’été 2024.

Ce dont la Juventus et l’entourage de Di Maria n’ont pas encore discuté – mais le feront bientôt -, c’est l’aspect économique. Alla Continassa, voulant se mettre en fumée avant la fin de la saison, ne peut manquer de prendre en compte le risque de se retrouver sans les riches revenus liés à la Ligue des champions. Un petit sacrifice de Di Maria est possible, mais pas évident (il gagne actuellement 6 millions plus les bonus). L’aide, en cas de renouvellement, pourrait provenir de l’abattement fiscal prévu par le Décret Croissance.



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