Le ministère public (OM) a requis vendredi deux ans de prison contre Quincy Promes. Le footballeur de 31 ans, qui joue pour le Spartak Moscou en Russie et n’a pas assisté au procès à Amsterdam, est tenu pour responsable d’avoir poignardé son cousin en juillet 2020. Une tentative de meurtre et une tentative d’homicide involontaire ne peuvent être prouvées, mais une agression grave peut être éprouvé.
Selon le ministère public, il ressort clairement des conversations sur écoute que Promes est coupable. Par exemple, l’international à cinquante reprises, qui a joué pour la dernière fois pour Orange lors du Championnat d’Europe 2021, a déclaré à des membres de sa famille qu’il avait poignardé son cousin au genou et que la victime avait « de la chance ».
Le fait que le ministère public ne considère comme avérées que les voies de fait graves est lié aux blessures de la victime. La victime a été poignardée au genou et s’est déchirée un tendon. La probabilité qu’il meure de ses blessures n’est pas grande. Il n’est donc pas question de tentative d’homicide ou de meurtre, a précisé le procureur.
Les déclarations de Promes ne font aucune différence, a expliqué l’officier. Il a dit, entre autres, qu’il voulait en fait poignarder son cousin dans le cou. Il a également dit à des proches que son cousin n’avait survécu à l’attaque que parce que quelqu’un avait sauté entre les deux. Parce que la victime est tombée en arrière, Promes n’a pu que toucher sa jambe, selon le ministère public.
Le beau-frère Promes a affirmé qu’il était l’auteur
L’officier ne doute pas de la culpabilité de Promes et dit qu’il a commencé à jouer pour son propre juge. Le footballeur a alors tout fait pour échapper à sa sanction.
Un détail frappant : le beau-frère de Promes s’est présenté à la police quelques jours après l’arrestation du footballeur. L’homme a affirmé qu’il était responsable d’avoir poignardé la victime.
Selon le ministère public, la déclaration du beau-frère est tout à fait incroyable. La justice pense que l’homme a voulu se sacrifier pour sauver la carrière de Promes.
Les mots Promes seraient vantards
Selon l’avocat de Promes, Robert Malewicz, les déclarations de son client doivent être considérées comme de la vantardise. Le footballeur était en colère et sous l’influence de l’alcool, mais ses déclarations ne signifieraient pas qu’il est coupable.
Malewicz soutient que les conversations sur écoute ne doivent pas être utilisées comme preuve. Les conversations ont été enregistrées dans une autre enquête et ne peuvent donc pas être utilisées comme preuve dans cette affaire.
L’avocat note également que les déclarations des témoins sur l’implication de Promes dans l’incident au couteau ne concordent pas sur des points cruciaux.
Le tribunal statuera le 17 mars à 10 heures.