La Belgique et le Panama échangeront plus d’informations dans la lutte contre le trafic de drogue

Environ 22 % de tous les cargos du monde naviguent sous pavillon panaméen, ce qui fait du Panama le plus grand État du pavillon au monde. De nombreux cargos au départ des pays d’origine du trafic international de drogue, comme la Colombie, avec comme destination les ports d’Anvers ou de Zeebrugge, naviguent également sous pavillon panaméen. Cela rend ces navires et le personnel qui y travaille particulièrement vulnérables à l’infiltration par le crime organisé et le trafic de drogue. Il est donc « très important que nous passions des accords avec les autorités panaméennes pour nous attaquer ensemble à ce problème », explique Van Quickenborne.

Entre autres choses, la Belgique et le Panama échangeront davantage d’informations sur les actes suspects sur et autour des navires, les cargaisons douteuses et les conteneurs à haut risque. Les deux pays se tiendront également informés lors de la découverte de nouvelles méthodes de contrebande. Selon Van Quickenborne, 200 000 euros ont été réservés pour le démarrage d’un projet pilote d’échange d’informations de manière structurée.

En outre, une formation sera dispensée aux gens de mer pour mieux apprendre à reconnaître et à signaler les actions et les cargaisons suspectes. La Belgique et le Panama se sont également engagés à rendre plus simples et plus accessibles les procédures de signalement des activités et cargaisons suspectes. Les compagnies maritimes des deux pays sont également invitées à poursuivre une politique d’intégrité stricte et il a été convenu de reconnaître mutuellement les cours de formation des gens de mer et les certificats de compétence qui en résultent.



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