Le kamikaze nigérian a déclaré au Corriere della Sera : « Il y avait de l’empathie pour Kvaratskhelia dès le premier instant. Il est très fort, mais aussi un golden boy. Et ça compte pour moi. »

Une croissance sensationnelle, celle de Victor Osimhen. Dans sa troisième année à Naples, il est l’un des leaders de l’équipe de Spalletti qui, en Italie, ne compte plus que les jours à partir de maintenant pour les mathématiques d’un scudetto blindé, avec ces 18 points d’avance sur l’Inter et Milan qui font un possible retour uniquement utopie. Le Nigérian a parlé de lui dans une longue interview accordée au Corriere della Sera.

Mentalité

« Notre mentalité est toujours la même, en Italie et en Europe : s’imposer et gagner. Nous sommes en mars et il est encore temps. Mais, oui, je veux tout, nous voulons tout », dit-il, dévoilant ensuite un détail qui permet de mieux comprendre la volonté du groupe bleu : « Comment s’est faite notre condamnation ? Avant même de commencer à gagner. Et il y a une photo conservée qui témoigne de l’instant. C’était l’été et après un entraînement assez dur je parlais à Anguissa. Je lui ai dit : ‘Frank, tu sais que notre équipe est forte et on peut vraiment essayer de gagner le Scudetto’. Il était sceptique et je l’ai convaincu. Spalletti s’approche et nous demande de quoi nous parlons. Je lui dis, il me regarde et me dit : ‘Si tes coéquipiers sont convaincus, comme toi, oui on peut essayer’. C’est ainsi qu’est née notre belle histoire, faite de matchs, d’entraînements, d’hommes qui ne se ménagent pas. Fait de chefs. Nous sommes tous un peu leader ».

Kvara et ambitions…

Avec Kvaratskhelia, l’entente est parfaite. « Parce qu’il y avait de l’empathie dès le premier instant. Il est très fort, mais aussi un golden boy. Cela compte pour moi. » La question de la Premier League et la possibilité qu’il quitte l’Italie pour aller jouer dans le championnat le plus fort d’Europe vont de soi : « Je pense que c’est une ambition de tous les joueurs. Et qui sait, un jour… En ce moment, je t’assure, ça ne me vient même pas à l’esprit. Cela me détournerait d’une belle saison. Seulement Naples. Indiquer ».

Le technicien

La relation avec Spalletti, paternel hors du terrain. Alors qu’en jouant ou en s’entraînant, ce sont des douleurs. « Et s’il se met en colère contre moi ? Bien sûr. Cela s’est produit dans le passé et se reproduira probablement. Il y a une chose qui le rend fou : quand il voit qu’on ne fait pas ce qu’on peut. Il est le premier à donner le meilleur de lui-même, il attend la même chose de nous. Si un jour je devais être entraîneur, j’aimerais être comme lui ».

Fille

Et s’il n’était pas footballeur ? « J’aurais été médecin, comme mon père le voulait ». Mais qui est Osi en privé ? « Un garçon ordinaire qui fait ce qu’il veut, accepte les critiques et les compliments. Je sortirais plus avec ma fille Hailey True qui a sept mois et est née à Naples, mais entre les autographes et les photos je lui enlèverais son temps. Elle vient avant moi. Tout d’abord ».



ttn-fr-4