Bastianelli, Confalonieri, Guazzini : un-deux-trois de l’Italie en hausse en Belgique

Dans le semi-classique Le Samyn, le moment d’or de notre mouvement féminin se poursuit après les succès de Longo Borghini et Balsamo. Et le samedi il y a les Strade Bianche à Sienne

Ce sont des protagonistes, ils ne font pas d’erreurs, ils courent pour gagner, toujours. Et ils nous exaltent. Ce sont les filles dorées du cyclisme féminin bleu. Elisa Longo Borghini reine de l’UAE Tour à Abu Dhabi, première course féminine historique dans un pays arabe ; puis les deux sprints de la championne italienne Elisa Balsamo à la Vuelta Valenciana. Aujourd’hui le triplé de rêve dans le semi-classique belge « Le Samyn » à Dour, non loin de la frontière avec la France et à proximité de la forêt de Roubaix Arenberg. Victoire de Marta Bastianelli, la coureuse Lazio de l’équipe Uae-Adq qui a dépassé Maria Giulia Confalonieri (Uno X) de Brianza dans le sprint à deux ; troisième à 9 » la toscane Vittoria Guazzini (Fdj Suez), qui a réglé les poursuivants. Et samedi à Sienne rendez-vous avec les Strade Bianche, course WorldTour.
Pour Bastianelli, 35 ans, championne du monde à Stuttgart 2007, reine du Tour des Flandres 2019 à quelques heures de Bettiol, c’est un super début de saison : troisième de l’Omloop (classique d’ouverture en Belgique) et deuxième du fourgon Omloop het Hageland, toujours derrière la très rapide Néerlandaise Lorena Wiebes. Ce sera aussi sa dernière saison (et nous en sommes vraiment désolés), mais Marta fait une nouvelle fois preuve de professionnalisme, elle qui en est à sa dix-huitième saison dans le groupe.

Les mots « La Belgique est ma deuxième maison – explique Marta Bastianelli -. Aujourd’hui, nous voulions obtenir un bon résultat en équipe. La journée a été dure pour moi car je ne me sentais pas bien ces derniers jours, mais nous avons parfaitement appliqué le plan de l’équipe et remporté la victoire. En cas de finition au sprint, nous avons dû travailler pour Chiara Consonni. Et j’étais libre de l’essayer de loin sur le dernier tronçon pavé. J’ai saisi le bon moment, Confalonieri m’a suivi et nous sommes allés ensemble jusqu’à l’arrivée. Je m’excuse auprès de Maria Giulia si je ne l’ai pas trop aidée dans les phases finales, mais je n’étais pas sûre de l’ampleur de l’écart et de ce qui se passait derrière moi. Quand j’ai compris qu’on allait y arriver, j’ai tout donné au sprint et je suis content de cette victoire pour moi et pour l’équipe. Une victoire importante pour le moral. C’était une course difficile à gérer dans le froid, après des journées très exigeantes et le résultat n’est jamais acquis. Il y a eu des situations difficiles, mais finalement on a bien su les gérer, on ne s’est jamais découragé ».



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