Lors du dernier match de qualification non pertinent pour la Coupe du monde 2023, les Azzurri ont de nouveau battu l’équipe de Scariolo après 8 ans. Victoire construite en seconde période (+15 également). Très bon le long et le novice. En été, le championnat du monde en Asie
ESPAGNE-ITALIE 68-72
L’Italie de l’entraîneur Pozzecco clôture le tour de qualification pour la Coupe du monde 2023 en Asie avec une victoire convaincante en Espagne. Les Azzurri n’avaient pas battu la Roja de Scariolo depuis 2015 et peu importe qu’il s’agisse d’un match amical déguisé en engagement officiel étant donné que les deux étaient depuis longtemps qualifiés pour le championnat du monde. Sur le terrain chaud de Caceres, le défi entre deux équipes plutôt expérimentales en raison de l’absence de nombreux grands noms sur les deux fronts devient immédiatement intense même si les erreurs de tir ne sont pas comptées. Au départ, l’Italie peine à trouver l’objectif des trois points, l’Espagne navigue devant. Premier quart-temps 16-13 pour les hôtes mais dans le second les Azzurri accélèrent avec une pause de 13-2 qui les propulse devant. Bon débutant Casarin, né en 2003, très bon Caruso qui domine à l’intérieur de la surface entre appuis gagnants et rebonds. Flaccadori et Severini font également des jeux importants tandis que Spissu est absent en raison d’une blessure et que Mannion ne s’échauffe toujours pas. A l’entracte arrive le dépassement sur 29-33. Au troisième quart-temps, l’Italie s’étire encore en battant la zone hispanique. Caruso est impeccable et maintient les Azzurri devant : à la troisième sirène il est à +8 (44-52). Dans la dernière période l’équipe de Poz atteint +15 (53-68) et caresse l’idée de gagner le groupe (au match aller à Pesaro l’Espagne a terminé à +4) mais ici Scariolo encourage son équipe à revenir. Perez, grand athlète, Bassas et Nunez raccourcissent jusqu’à -4. L’Italie résiste avec une paire de gitans par Mannion, de retour actif dans le chaud moment. L’Italie gagne mais l’Espagne remporte le groupe sur la différence globale de points. Rien de mal, Poz peut envisager la Coupe du monde avec optimisme. Une base importante se développe derrière les propriétaires. Visconti, Caruso, Casarin et Bortolani sont des forces nouvelles et très futuristes.
Espagne: Perez 15, Bassas 11, Nunez 8
Italie: Caruso 19, Mannion 10, Casarin 10
26 février – 21:54
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