Prendre un bus devient plus difficile : les arrêts disparaissent rapidement

Les transports en commun par bus ont été considérablement réduits ces dernières années. En cinq ans, cinq cents arrêts de bus dans le pays ont disparu. La baisse est particulièrement spectaculaire à Drenthe et Groningen, selon les recherches de la plateforme journalistique Pointer.

À Drenthe, plus de 11 % des arrêts de bus ont disparu en cinq ans. Drenthe est donc le triste leader, juste devant Groningue, qui suit avec une perte de plus de 6,5 %. 900 arrêts ont disparu à travers le pays en cinq ans, mais 373 nouveaux ont pris leur place. Il n’y a qu’au Flevoland qu’il y a eu une très légère augmentation du nombre de places d’arrêt.

Pointer se base sur les chiffres de l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale (PBL) et calcule combien d’arrêts de bus ont disparu par province. Les arrêts d’autobus qui ont été déplacés de quelques centaines de mètres n’ont pas été inclus dans l’étude. Les lignes de bus ont disparu, en particulier dans les zones rurales, rapporte le chercheur de PBL Jeroen Bastiaanssen dans l’émission Pointer. « Nous nous concentrons souvent sur les liaisons par bus qui vous amènent rapidement à une gare ou au centre-ville, mais cela signifie que les itinéraires sinueux à travers les quartiers et les villages sont parfois annulés », note-t-il. « Les habitants de ces zones sont donc régulièrement dépendants d’une voiture pour accéder à certaines installations. »

Les taxis régionaux résolvent une partie du problème

Tous les arrêts de bus qui ont disparu ne conduisent pas immédiatement à la pauvreté des transports. Depuis 2015, les municipalités sont responsables, via la loi sur l’aide sociale, des transports de groupes cibles, tels que les taxis régionaux et les transports spéciaux pour étudiants. Cela peut résoudre une partie des problèmes d’arrêts de bus qui ont disparu, mais pas tout, reconnaît également la secrétaire d’État Vivianne Heijnen de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau : « Il y a une différence croissante dans la manière dont les gens accèdent à la mobilité. Et ce n’est pas souhaitable. »

Le secrétaire d’État travaille avec le ministre Mark Harbers sur une nouvelle vision de la mobilité. Heijnen : ,,Nous pensons qu’il est important que la mobilité soit accessible à tous dans le bon sens. Nous considérons également cela comme un droit, nous avons donc l’intention d’en tenir compte. »

La pauvreté des transports est de retour sur l’agenda politique avec les élections provinciales du mois prochain. Les provinces autorisent les droits de transport dans une province tous les dix ans. Le transporteur doit alors accepter l’ensemble des exigences de la province.

Pointer, dimanche 26 février à 22h10, NPO2



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