Lors du deuxième tour de négociation collective pour le personnel de la chaîne de grands magasins insolvable Galeria Karstadt Kaufhof, il n’y a pas eu de compromis. Le patronat continue d’exiger une convention collective allégée sans montrer de perspectives stratégiques suffisantes, a affirmé mercredi le négociateur du syndicat Verdi, Marcel Schäuble, à l’issue des pourparlers de Francfort. Au troisième tour, qui n’a pas encore été programmé, un concept viable pour l’avenir du grand magasin et une offre négociable pour les quelque 17 400 employés restants sont attendus.
La direction, en revanche, a défendu son concept de restructuration, que des experts indépendants avaient jugé plausible. En mettant l’accent sur les emplacements prometteurs et les zones sensibles, une conversion nettement plus rapide est possible en trois ans, a expliqué un porte-parole. Les succursales devraient être gérées plus régionalement et offrir plus de shop in shop. Tous les groupes concernés doivent contribuer à la mise en œuvre. Cependant, il n’y a pas de place pour des charges financières supplémentaires.
Les pourparlers se déroulent dans un contexte où de nouvelles coupes profondes sont imminentes dans le groupe de grands magasins insolvable sous auto-administration. Au début du mois, le tribunal de district d’Essen a ouvert une nouvelle procédure d’insolvabilité pour le géant de la distribution soutenu par l’État. On ne sait toujours pas combien des 129 succursales seront conservées ou vendues et combien de magasins seront définitivement fermés. Verdi exige que les salariés reviennent à la convention collective du commerce après avoir déjà renoncé à leur salaire après la première faillite en 2020. (dpa)