Louvain, Halle, Gand, Courtrai et Ostende, ce sont les villes où un nouveau Family Justice Center sera ouvert en 2023. Quatre sont actuellement opérationnels à Anvers, la Campine, Malines et le Limbourg. Avec les cinq nouveaux centres ajoutés, le total s’élève à neuf et il y en a au moins un dans chaque province flamande.

Les centres existants ont été mis en place ces dernières années et ont déjà fait leurs preuves. Le nombre de familles venues frapper à la porte a également augmenté de façon spectaculaire ces deux dernières années : de 1 845 en 2020 à 2 588 l’an dernier. Cela représente une augmentation de 40 %.

« L’expansion est bien sûr très importante pour les victimes car elle leur permet d’obtenir de l’aide à proximité », déclare le porte-parole de Demir. « Les victimes de Flandre occidentale n’ont plus à traverser la moitié de la région avant de pouvoir être guidées. »

Approche pluridisciplinaire

Une approche multidisciplinaire est au cœur des centres de justice familiale. Cela signifie que les prestataires de soins tels que les psychologues travaillent en collaboration avec la police et le parquet. Les victimes reçoivent donc non seulement un soutien psychologique, mais aussi une aide pour porter plainte.

« Il peut s’agir de différents types de cas », explique le porte-parole de Demir. « Il suffit de penser à une femme qui est victime de violence à la maison parce que son mari a un problème d’alcool. Même si la violence ne vise pas directement les enfants, ils en subissent aussi les conséquences.

Au sein du réseau des FJC, une plus grande attention sera accordée aux enfants en déployant des psychologues pour enfants supplémentaires. Un groupe de soutien par les pairs sera également mis en place dans chaque FJC en collaboration avec Echo, un organisme dédié aux survivants de maltraitance d’enfants. Pour le déploiement des cinq Centres de justice familiale supplémentaires, le ministre prévoit un budget supplémentaire de 9 millions d’euros par an.

Une plus grande attention sera également accordée au fonctionnement des FJC pour les violences liées à l’honneur. Un projet pilote est actuellement en cours jusqu’à fin mars au Centre de justice familiale du Limbourg. Le FJC deviendra à terme un centre de connaissances sur le phénomène.

Centres de soins

En attendant, il existe déjà diverses agences dans notre pays pour recevoir les victimes de violence. Dans un certain nombre d’hôpitaux, il existe des centres de soins après violences sexuelles (ZSG), où les victimes de viol, entre autres, peuvent se rendre. Ils ont la possibilité de faire prélever des échantillons afin de recueillir des preuves contre un auteur. Ils peuvent également déposer une plainte immédiatement s’ils le souhaitent.

« Donc il y a aussi divers acteurs présents dans les centres de soins, comme les médecins, le parquet et la police », explique le porte-parole de Demir.coaching – aux problèmes familiaux. »



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