La chimie verte doit jouer un rôle important dans l’économie du sud-est de la Drenthe à l’avenir. Cependant, il n’est pas encore clair dans un nombre considérable de domaines comment la municipalité d’Emmen et la province de Drenthe veulent y parvenir exactement. C’est la conclusion de la Cour des comptes du Nord. Il manque une orientation claire quant aux étapes à franchir vers l’avenir.
Au sein de la chimie verte à Emmen, les entreprises, l’éducation et le gouvernement travaillent ensemble pour développer la chimie verte et circulaire. Considérez, par exemple, la fabrication de vêtements à partir de déchets et la fabrication de plastique à partir de sucre.
La province et la municipalité ont déjà pris les mesures nécessaires dans le domaine de la chimie verte. « Toutes sortes de contacts ont été noués et des réseaux se sont constitués », explique Linze Schaap, secrétaire-directeur de la Cour des comptes du Nord. “Il a fallu un certain temps aux deux gouvernements pour trouver la bonne voie. Et cela est également autorisé. Mais il est maintenant important de déterminer vers quoi travailler.”
Parce qu’il y a encore des incertitudes à ce sujet, selon le rapport. La valeur des contributions déjà apportées par la municipalité et la province pour stimuler la chimie verte est difficile à estimer. Pas si les objectifs ne sont pas complètement concrets, dit Schaap.
Schaap : “Si vous indiquez aujourd’hui ce que vous voulez réaliser demain, il est impératif que vous déterminiez les étapes maintenant.”
La graine de la chimie verte à Emmen a été semée par la faillite du fabricant de fil Diolen en 2008, qui faisait alors partie d’AkzoNobel. À l’époque, ce fut un coup dur pour l’emploi : environ 500 personnes perdirent leur emploi. La province et la commune d’Emmen ont alors cherché des moyens de maintenir l’emploi dans la région. Par exemple, des recherches ont été menées sur les possibilités de la chimie verte. Les principaux fers de lance sont l’utilisation efficace des matières premières et la limitation au maximum des conséquences néfastes sur l’environnement.
La commune d’Emmen met l’accent sur le lien entre l’éducation et la chimie circulaire ou verte. Selon la Cour des comptes, le Regiocampus peut jouer un rôle clé à cet égard. Il s’agit d’une collaboration entre l’Université de Groningen (RUG), NHL Stenden et le Drenthe College et devrait être là en 2022. Le centre d’innovation du campus sera situé sur le site de l’ancien dépôt de bus Qbuzz à Emmen, situé entre les écoles et le parc chimique GETEC.
Les ambitions ont été intégrées dans Chemport, un partenariat entre NOM, Groningen Seaports, plusieurs municipalités (Emmen, Delfzijl, Groningen et Heerenveen) et l’éducation (NHL Stenden, Hanze University of Applied Sciences et l’Université de Groningen).
L’objectif commun est de rendre la chimie plus verte en réduisant les émissions de carbone. Il s’agit également de créer 500 emplois durables et de réduire de moitié les émissions de CO2. Il n’y a pas d’objectifs clairs pour le cluster d’Emmen, selon le rapport.
On ne sait pas non plus exactement ce qu’il faut entendre par emplois durables. De plus, les deux gouvernements veulent réduire de moitié les émissions de CO2 d’ici 2030, mais on ne sait pas encore comment cela sera mesuré.
La province n’a pas de budget spécifique pour la chimie verte ; ce qui signifie qu’il n’est pas possible de dire quelle part des ressources y sera consacrée. Enfin, il est également difficile de dire si les efforts de Chemport ont contribué à la croissance de l’emploi.
Entre 2018 et 2022, la province a contribué à hauteur d’environ 2,6 millions d’euros à divers projets liés à la chimie verte. Emmen y a injecté 280 000 euros. Les deux gouvernements ont investi conjointement un demi-million d’euros dans Chemport.