Si elle dépend du secrétaire d’Etat à la Numérisation Mathieu Michel (MR), la Belgique deviendra « la Suisse de la blockchain ». Il veut se concentrer sur un système fiscal pour attirer les entreprises qui travaillent avec la technologie dans notre pays.

La blockchain est un registre numérique des transactions qui est maintenu décentralisé et peut être vérifié par tous les participants. Les applications les plus connues sont les pièces cryptographiques, telles que le bitcoin, mais la technologie peut également être utilisée pour d’autres choses.

Celles-ci incluent des applications pour un échange de données transparent, des contrats intelligents, une infrastructure informatique plus sécurisée et une finance décentralisée (DeFi). Ce dernier est un système financier qui élimine le besoin d’intermédiaires tels que les courtiers, les bourses ou les banques. Le soi-disant Web3 – une nouvelle version décentralisée du Web mondial qui donnerait moins de pouvoir aux grandes entreprises technologiques et donnerait aux utilisateurs plus de contrôle sur leur vie privée – fonctionnera également sur la blockchain.

Blockchain4Belgium

Michel lance maintenant Blockchain4Belgium, une plateforme permettant aux acteurs industriels, universitaires, de la société civile et gouvernementaux de formuler des conclusions et des recommandations sur l’impact et les opportunités de la blockchain. Plus de 500 personnes impliquées se sont déjà inscrites.

L’une des premières priorités concerne les recommandations sur la fiscalité, qui sont attendues dès le mois de mars. Michel veut faire de la Belgique un hub blockchain en encourageant les entreprises avec des règles favorables et transparentes à s’implanter ici et à créer des emplois. « La Belgique doit devenir la Suisse de la blockchain », a déclaré Michel. Ce pays s’est développé en un centre financier mondial. Selon le secrétaire d’État, notre pays dispose déjà d’un savoir-faire et de talents suffisants.

À plus long terme, les groupes de travail de Blockchain4Belgium se concentreront entre autres sur des recommandations en matière d’éducation et de réglementation, mais aussi sur des applications blockchain concrètes avec lesquelles le gouvernement pourra travailler lui-même.



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