L’Italie repart avec un doublé Raspadori : la Turquie battue 3-2

À Konya, Donnarumma protagoniste dans le mauvais (canard sur le but dans l’ouverture de Under) et dans le bon, avec la parade des arrêts-résultats. Doublé pour l’attaquant de Sassuolo, Cristante a également marqué pour les Azzurri

Raspadori et Donnarumma. Ils sont les protagonistes de la victoire de l’équipe nationale à Konya, un 3-2 dans le match amical le plus triste et le plus sombre dont l’histoire italienne puisse se souvenir. L’Italie a battu la Turquie au milieu des regrets pour la passe mondiale fanée, mais si rien d’autre, évitez de trop jouer en pensant à l’Estadio do Dragao, où le Portugal a vaincu la Macédoine du Nord entre-temps. Pour rendre ce match un peu moins inutile, il nous fallait une attitude de concentration et d’application. Une base à partir de laquelle recommencer. Un match qui pourrait se transformer en première marche du long, très long escalier qui mènera à la Coupe du monde 2026. Il est arrivé, avec un Raspadori sur les boucliers (double) et un Gigio suspendu entre ses récents démons (paperissima sur le but d’Under). ) et les éclairs de la ‘ classe innée, comme celui qui évite le pair turc dans la finale.

Chiffre d’affaires bleu

La titularisation bleue est une horreur, elle semble faite exprès pour évoquer des cauchemars très récents : un joueur en maillot rouge marque, le gardien italien ne s’y oppose pas proprement. Cette fois, les fautes de Donnarumma sont beaucoup plus évidentes que le but mondial de Trajkovski, car le ballon traverse les trois jambes de Gigio. Et Chiellini, qui avait envoyé Under pour décentrer à droite en estimant que le premier poteau était couvert par le gardien, n’en croit presque pas ses yeux. La première mi-temps de Gigio se poursuivra avec un autre signe de mauvaise sérénité (report sur le visage d’Unal qui vire par moments à l’omelette-bis) et une belle intervention plongeante pour priver Calhanoglu du but, un instant avant la pause. Entre-temps, heureusement pour lui et pour l’équipe nationale, le résultat s’est complètement inversé. La charge est jouée par Cristante, qui trouve le 1-1 d’une tête parfaite sur coup franc de la gauche de Biraghi. Le point d’exclamation, en revanche, porte la signature de Raspadori : construction désastreuse du bas du gardien Bayindir, Tonali est prêt à le renvoyer à la volée vers l’attaquant de Sassuolo, qui déroute avec un faux Demiral et frappe le gardien. avec le deuxième tunnel-but de la soirée.

Raspadori et Gigio

La reprise commence par un duel entre anciens coéquipiers milanais : Donnarumma connaît bien Calhanoglu et s’envole pour désamorcer un coup franc du bord d’Hakan. En revanche, réplique Zaccagni, entré au tournant des deux temps à la place d’un Zaniolo pas trop incisif. La Turquie veut se remettre dans la course devant les supporters très chauds de Konya, mais longtemps elle ne va pas au-delà de quelques ballons lancés dans la surface, la défense bleue s’efforçant d’éviter les pires dangers. Les nombreux remplacements marquent inévitablement la seconde mi-temps, mais le résultat s’élargit en faveur des Azzurri à la 69e minute : Muldur dort et est dominé par Biraghi dans la banque aérienne, Raspadori est à nouveau plus rapide que Demiral et lance le trio dans le but. Plus de? Pas encore, car la Turquie trouve 2-3 à la 84e minute : Détachement de Soyuncu au-dessus de Zaccagni, Tonali perd le contact visuel avec Dursun qui touche au filet. Donnarumma tant bien que mal, mais quelques minutes plus tard, il est incroyable: il sauve le résultat avec un vol fantastique sur la tête du démon démoniaque Dursun, avec le ballon qui était sur le point de glisser sous l’intersection. Bon pour Gigio, une injection de confiance était nécessaire pour commencer ce nouveau voyage. Et pour l’équipe Nationale désormais le rendez-vous est à la Grande Finale, le 1er juin à Wembley, dépoussiérant les doux souvenirs européens face à l’Argentine, championne d’Amérique du Sud. Puis Ligue des Nations contre l’Allemagne et la Hongrie, pour réinterpréter le football de notre continent. Qu’un été nous a fait tant de plaisir et tant de mal au printemps de Palerme.



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