Le Groupe Lanvin clôture 2022 avec une augmentation de 38% de ses ventes


Le groupe de mode chinois Lanvin Group Holdings Limited a étonnamment augmenté ses ventes de manière significative l’année de son introduction en bourse. C’est le résultat de chiffres préliminaires, non encore audités, publiés vendredi par la maison mère des marques Lanvin, Wolford, Sergio Rossi, St. John et Caruso.

En 2022, les ventes consolidées du Groupe Lanvin se sont élevées à 424,5 millions d’euros, dépassant de 38% le niveau de l’année précédente. Sur une base pro forma – c’est-à-dire en tenant compte des ventes complètes de l’année précédente de la marque Sergio Rossi, dont la majorité a été acquise en juillet 2021 – les ventes ont augmenté de 25 %.

La maison de couture française Lanvin s’est développée de manière particulièrement dynamique, avec des ventes en hausse de 67 % à 121,3 millions d’euros. Wolford a réalisé une augmentation de 16 % à 126,6 millions d’euros, St. John a augmenté de 17 % à 85,8 millions d’euros et Caruso de 25 % à 30,8 millions d’euros. Les revenus consolidés de Sergio Rossi, qui n’ont été inclus dans le bilan qu’à partir du second semestre 2021, ont augmenté de 116 % pour atteindre 61,9 millions d’euros.

Considérant que toutes les régions de marché ont contribué à l’augmentation des ventes, le groupe s’est senti encouragé dans sa “stratégie de développement global”. Dans la région EMEA, qui comprend l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, les revenus ont augmenté de 44% à 214 millions d’euros, en Amérique du Nord, ils ont augmenté de 36% à 145 millions d’euros.

Malgré les mesures de protection temporairement renforcées contre la pandémie de Covid 19, le groupe d’entreprises a également pu se développer en Grande Chine. Les ventes y ont augmenté de 13 % pour atteindre 48 millions d’euros. Compte tenu de la présence encore faible dans le commerce de détail local et du “stade précoce” de la stratégie de croissance tournée vers la Chine, cette évolution est “satisfaisante”, a expliqué le groupe.

Pour 2023, le groupe d’entreprises s’attend à une “croissance soutenue mais modérée” en raison des “problèmes macroéconomiques” actuels. La direction espère notamment “une nouvelle contribution positive de la reprise dans la zone Asie-Pacifique”.



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