Sauvons le football, 27 millions payés, 431 restent à payer en 57 versements confortables


L’amnistie prévue par la manœuvre, dans le cadre de la trêve fiscale, pour l’ensemble du monde du sport devrait rapporter 431 millions d’euros dans les caisses de l’Etat. C’est ce qu’a précisé le MEF dans sa réponse à une heure des questions en commission des finances de la Chambre, en complément d’une réponse déjà apportée le 18 janvier. L’opération rebaptisée « Salva calcio » lors du vote de la dernière loi de finances s’est traduite par une dépense de 889 millions d’euros pour les caisses de l’Etat. Parmi ceux-ci, près de 500 millions d’euros sont imputables aux clubs de football de Serie A.

En quoi consistait la manœuvre

Sur la base de la manœuvre (loi 197/2022), il est possible de définir de manière facilitée les sommes dues suite au contrôle automatisé (avis dits de bonne humeur), relatives aux périodes fiscales en cours au 31 décembre 2019, 31 décembre 2020 et 31 décembre 2021, dont le délai de paiement n’est pas encore échu à la date d’entrée en vigueur de la loi de finances (1er janvier 2023), ou dont les avis ont été délivrés après cette date. Ces montants peuvent être définis avec le paiement : des impôts et cotisations sociales ; les intérêts et les sommes supplémentaires ; des pénalités dans la mesure réduites de 3% (au lieu de 30% réduits au tiers), sans réduction sur les impôts impayés ou en retard.

Le « Sauver le football »

Lors de l’examen parlementaire, une disposition a été insérée qui rouvre les modalités de paiement des retenues à la source, y compris celles dues pour les surtaxes régionales et communales et pour la TVA, déjà suspendues par des dispositions antérieures en faveur des fédérations sportives nationales, de la promotion sportive et des professionnels et les associations et clubs sportifs amateurs qui ont leur domicile fiscal, leur siège social ou leur siège opérationnel sur le territoire de l’Etat et qui opèrent dans le cadre de compétitions sportives en cours, expirant le 22 décembre 2022. Selon les dispositions de la loi de finances 2023 , les paiements sont donc réputés ponctuels s’ils sont effectués en une seule solution avant le 29 décembre 2022 ou avec possibilité de report en soixante échéances ; en cas de paiement échelonné, une majoration de 3% est due sur le total des sommes dues, à régler intégralement en même temps que la première échéance.

Après l’acompte, 431 millions en 57 versements confortables

Dans la réponse à l’heure des questions, la Mef a expliqué que « d’une première analyse des formulaires F24 présentés à l’occasion de l’échéance du 29 décembre 2022, il ressort que 120 sujets ont effectué des versements pour environ 12,93 millions d’euros en augmentation de 3% pour l’accès au paiement échelonné (60 mensualités constantes) des précomptes mobiliers et TVA suspendus ». Le montant total des dettes fiscales suspendues qui seront échelonnées, auquel se réfère l’augmentation précitée, devrait être égal à environ 431 millions d’euros (12,93 millions d’euros/3 pour cent) ; sur ceux-ci, environ 21,55 millions d’euros ont déjà été versés en même temps que l’augmentation et représentent les trois premières tranches à titre d’avance. Le reste des dettes devra être payé en confortables 57 mensualités constantes, à compter du 31 janvier 2023. Rares sont ceux qui ont opté pour le paiement en une seule solution. En revanche, un taux d’intérêt de 3% pour un paiement étalé sur 60 échéances confortables pour un prêt sur le marché aujourd’hui, personne ne le vérifie.



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