Travail : les nomades numériques, une norme pour attirer les talents étrangers


Avec le décret Sostegni ter, les « nomades numériques » et les travailleurs à distance sont ajoutés aux catégories de travailleurs étrangers pouvant se voir délivrer l’autorisation de travail pour des cas particuliers. Ce sont des citoyens d’un pays non membre de l’UE qui travaillent beaucoup
qualifié grâce à l’utilisation d’outils technologiques qui vous permettent de travailler à distance de manière indépendante ou pour une entreprise qui ne réside pas sur le territoire de l’État italien.

Permis de séjour d’un an

Ces travailleurs sont autorisés à entrer en Italie en dehors des quotas prévus pour chaque année par le décret de flux : aucun permis de travail ne sera requis et un permis de séjour d’un an sera délivré à condition que le titulaire ait la disponibilité d’une assurance maladie (pour couvrir tous risques sur le territoire national) et que les dispositions fiscales et contributives en vigueur de la loi nationale sont respectées.

Le revenu minimum doit être défini parmi les exigences

Il appartiendra à un arrêté interministériel de définir les modalités et conditions de délivrance du permis, y compris l’indication des catégories de travailleurs hautement qualifiés pouvant bénéficier du permis. Les plafonds de revenu minimum du demandeur et les modalités de vérification de l’activité de travail à exercer doivent également être établis.

M5S : « Nous attirons les talents de l’étranger »

« Avec le permis de séjour « travailleurs à distance », nous attirons des talents de l’étranger » ont souligné les députés du Mouvement 5 étoiles, Luca Carabetta et Anna Laura Orrico, qui « grâce à un amendement au décret-ter de soutien approuvé par le Sénat, acceptant notre proposition, l’Italie sera mieux à même d’attirer des talents étrangers et sans frais ». En réalité, dans le dossier du Service des études de la Chambre, il est noté qu’il manque « des données et des éléments utiles pour évaluer l’ampleur potentielle du phénomène et l’impact financier éventuel en termes de coûts sociaux et sanitaires liés aux services pour la jouissance dont la condition préalable est la résidence régulière sur le territoire italien ».

La Lega, qui a présenté à son tour un amendement qui a ensuite été mis en œuvre par le ministère de l’Économie dans la phase de conversion du décret de soutien à l’urgence du Covid et à la maîtrise des prix dans le secteur de l’électricité, revendique également la paternité de la mesure.



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