L’eurodéputé belge Marc Tarabella arrêté pour suspicion de corruption

Tarabella, élu pour le parti socialiste francophone PS mais a depuis été expulsé du parti, a été discrédité dans la célèbre enquête sur la corruption « Qatargate » au Parlement européen. Des pays tiers – le Qatar et le Maroc sont cités – auraient tenté d’influencer la prise de décision européenne en offrant d’importantes sommes d’argent ou des cadeaux.

Tarabella a déjà été arrêtée pour interrogatoire vendredi. Son immunité parlementaire a été levée le 2 février. Des perquisitions ont également été effectuées. Maintenant, le juge d’instruction a décidé d’arrêter l’homme politique. Il doit rester en prison.

C’est à travers les déclarations du Regrettator Pier Antonio Panzeri, figure centrale du scandale de corruption, que Tarabella est entrée dans le collimateur du parquet. Selon nos sources, l’ancien eurodéputé italien aurait déclaré lors d’interrogatoires que le Belge avait reçu une grosse somme d’argent : « 120 000 euros en guise de remerciement pour son aide dans les dossiers liés au Qatar ».

L’avocat de Tarabella a précédemment déclaré que ces déclarations devaient être prises avec un grain de sel, car Panzeri a tout intérêt à faire des aveux « sonnants », compte tenu de son statut de regret. Cela signifie que l’Italien a conclu un accord avec le parquet fédéral : il a juré sur papier qu’il trahirait tout et tout le monde dans l’affaire très médiatisée, en échange d’une petite peine.

REGARDER. Le regretté optant Antonio Panzeri peut-il faire une grande percée?

REGARDER. L’enquête sur la corruption au Parlement européen a été révélée en décembre dernier :

REGARDER. Des sacs de créateurs pleins d’argent et d’éloges pour le Qatar : qui est Eva Kaili ?



ttn-fr-3