Des doutes sur plus d’argent pour attirer plus de visiteurs à Meppel

Stichting Merk Meppel demande 166 000 euros supplémentaires à la commune de Meppel pour mettre Meppel encore mieux sur la carte. Les partis politiques doutent de l’utilité et de la nécessité.

Ce que fait la fondation peut se résumer en un mot : city marketing. Depuis six ans, celui-ci se concentre sur Meppel lui-même, pour 48 000 euros par an. Mais maintenant, Merk Meppel veut déployer ses ailes. La présidente Marieke Navarro rate le coche. “International.” Non, elle ne veut pas dire ça. “Interrégional bien sûr ! Haha, international serait génial.”

La fondation demande à la commune 166 000 euros supplémentaires par an, pour cette année et l’année prochaine. Cela porte le total à 214 000 euros. Le maire Richard Korteland n’a aucun problème avec cela. “Le marketing urbain est une valeur ajoutée pour nous. Les gens de notre municipalité ont maintenant été trouvés.” Il souligne que le marketing urbain n’a pas pour but de mettre Meppel sur la carte des Meppelers. “L’objectif est d’attirer plus de visiteurs et d’entrepreneurs.”

Mais le maire est le seul à y penser de manière aussi positive. Les groupes politiques ne sont pas contre le marketing urbain. Le problème c’est l’argent. Il n’y a pas de non ferme à la subvention. Ils doutent. Il leur manque un plan. Que va-t-il réellement apporter ? Et qu’a-t-il déjà réalisé ?

“Vous pouvez demander cela à une entreprise. Mais pas à nous”, répond Navarro. “Nous sommes des bénévoles.” Stichting Merk Meppel regroupe tous les secteurs de la commune. Cela signifie que chaque secteur est représenté et donne sa propre mise en œuvre des objectifs. Les exemples incluent l’éducation, l’industrie, la culture, les soins de santé et le gouvernement.

Elle dit qu’il est préférable de mesurer ce qu’il est livré. “La vraie mesure coûte vraiment beaucoup d’argent.” Le maire intervient. “La mesure peut coûter autant d’argent que la campagne elle-même. À la bibliothèque, par exemple, nous ne demandons pas ce qu’elle rapporte réellement. Combien de visiteurs elle attire.”

À l’époque d’avant Merk Meppel, la municipalité faisait elle-même le marketing de la ville. À cette époque, on dépensait plus d’argent par an que ce qui est maintenant demandé au total. “A l’époque, je n’avais jamais entendu parler d’argent”, dit Korteland. “Maintenant, cela arrive pour une pomme et un œuf. Ce que Merk Meppel fait pour cela, nous n’aurions jamais pu réussir.”

Mais les factions s’en tiennent à leur propos et ne sont pas encore enthousiastes. D’autant plus que la municipalité a décidé il y a quelques années de couper toutes les subventions et qu’il reste encore beaucoup de gros postes qui vont coûter des millions, comme le théâtre ou une nouvelle piscine. CDA pointe du doigt un lobby réussi qui a récemment donné à la municipalité près de 30 millions d’euros pour des logements et une nouvelle entrée de ville.

Le maire soulève un autre argument. “La région de Zwolle (à laquelle Meppel est affilié, ndlr) fait aussi du lobbying pour des tonnes par an. On ne peut cocher quelque chose qu’après quelques années. Une quatrième plate-forme, par exemple”, fait-il référence aux 35 millions d’euros que la le cabinet libèrera pour résoudre les problèmes ferroviaires entre Meppel et Zwolle.

Le conseil municipal votera la subvention supplémentaire dans deux semaines.



ttn-fr-41