Pourquoi l’équipe de secours belge B-FAST n’a-t-elle pas encore été envoyée en Turquie ? Sommes-nous trop en retard avec notre aide ?

Plusieurs pays européens apportent leur aide après le fort tremblement de terre en Turquie et en Syrie voisine. Cependant, l’équipe de sauvetage belge B-FAST ne se rendra en Turquie qu’à la fin de cette semaine. Pourquoi y a-t-il de l’attente ? Et quel est le besoin d’équipes de secours étrangères dans cette région ?

Plusieurs équipes de secours recherchent des survivants sous les décombres. Le mauvais temps complique également la recherche de survivants. L’ampleur globale de la catastrophe reste incertaine et de nombreuses personnes sont toujours portées disparues. L’OMS craint que le nombre de morts ne dépasse les 20 000.

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Curieusement, la Belgique n’enverra pas de première équipe de secours avant la fin de cette semaine. « Il faut savoir que notre pays n’a plus d’équipes de recherche et de sauvetage et c’est ce dont la région touchée a besoin maintenant », déclare la porte-parole de la ministre de la Coopération au développement Caroline Gennez (Vooruit). « Il y a aussi de nombreux autres pays européens qui le font déjà. Au sein de cette coordination européenne, il a donc été décidé de se spécialiser dans un certain domaine ». On ne sait pas encore exactement ce que fera la Belgique. Plus d’informations seront communiquées à ce sujet dans les heures et les jours à venir.

Ralentir?

« Le commentaire selon lequel nous serions trop lents n’est pas correct », déclare le porte-parole du ministre Gennez, « on a surtout besoin de nous à un autre moment de la catastrophe ». Selon le porte-parole, il est logique que les équipes de secours des autres pays soient parties bien plus vite, car « ces premières 48 heures sont très cruciales ». «Mais même après cela, de nombreuses équipes sont encore nécessaires. Toute l’infrastructure est en ruine et les blessés de longue durée doivent également être soignés », indique-t-il.

Selon le porte-parole, il y a aussi un risque que les équipes de recherche et de sauvetage se gênent mutuellement : « Il est important que l’aide soit bien coordonnée par le pays lui-même et que chacun contribue selon sa propre expertise ».

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