Berend (26 ans) et l’histoire particulière de son tatouage


Berend Swennen, 26 ans, d’Eindhoven, a un tatouage spécial avec une histoire tout aussi spéciale. Il s’est fait tatouer lorsqu’il a appris que ses cellules souches avaient sauvé la vie d’un homme de 20 ans.

Photo de profil de Noël van Hooft

Berend a fait don de ces cellules souches il y a environ trois ans. « J’ai trouvé cela tellement écrasant que j’ai voulu me faire tatouer. Surtout après avoir appris qu’il est toujours en vie grâce à mes cellules souches. » Berend a donc fait écrire « man20 » sur son bras en code Morse.

« Puis j’ai pensé: d’accord, allons-y. Je me suis inscrit tout de suite. »

A cette époque, il était beaucoup plus jeune qu’aujourd’hui. Pourquoi Berend voulait-il déjà donner des cellules souches ? « J’avais entendu par-via qu’il y avait une très grande pénurie de donneurs masculins. Par coïncidence, les élèves de mon école ont organisé une campagne pour attirer l’attention sur cette pénurie. Puis j’ai pensé, d’accord, allons-y. Je me suis inscrit tout de suite.

Il est très important qu’il y ait beaucoup de donateurs, explique Berend. C’est parce qu’il est très difficile de trouver un bon match. La chance est de 1 sur 50 000 qu’une telle correspondance soit trouvée. « Beaucoup de gens qui s’inscrivent ne reçoivent jamais d’appel. Les chances que cela se produise sont vraiment très faibles. Mais il est toujours important de s’inscrire. C’est souvent littéralement une question de vie ou de mort.

Il a fallu un certain temps avant que la greffe de cellules souches de Barend ait lieu. Tout d’abord, de nombreux tests ont dû être effectués. Cinq jours avant l’opération, Berend a également dû prendre de lourds médicaments. Selon Berend, c’était parfois intense. « En fait, vous sacrifiez ces jours. Mais ça en vaut la peine. Parce qu’avec ces cinq jours, j’ai sauvé une vie humaine.

« C’était surtout pour ma propre sécurité. »

De plus, beaucoup a été fait pour qu’il se sente en sécurité, explique Barend. « Je pouvais abandonner à tout moment si je le voulais. Les médecins m’ont également examiné très attentivement. Films cardiaques, photos pulmonaires : tout a été réglé. Pas seulement pour la personne qui a reçu mes cellules souches. Il s’agissait surtout de ma propre sécurité. . »

À l’heure actuelle, de nombreux donneurs sont ajoutés après un appel de l’attaché de presse du PSV, Thijs Slegers, à qui on a dit après une greffe de cellules souches qu’il ne pouvait plus être sauvé. « Je suis fier d’être assis ici, mais j’ai aussi des sentiments mitigés », se réfère Berend à la situation désespérée de Thijs. .

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