Depuis mai 2020, la Nederlandse Aardolie Maatschappij (NAM) a fait pression à plusieurs reprises sur le gouvernement pour qu’il renforce moins de maisons à Groningue que ce que le gouvernement souhaite. La société d’extraction de gaz a menacé à ces occasions de ne pas payer les maisons que le gouvernement déclare insalubres sur la base de “normes obsolètes” selon NAM. Selon le NAM, pratiquement aucune maison n’a besoin d’être renforcée.
Cela ressort des lettres entre le NAM et le gouvernement central qui ont été demandées sur la base de la loi sur l’information gouvernementale (accès public).
On savait déjà depuis un an que NAM n’avait pas payé intégralement les factures du gouvernement pour l’opération de renforcement. Mais l’entreprise souligne publiquement qu’il s’agit d’un problème comptable : selon le comptable de la NAM, les factures ne sont pas assez détaillées.
Le différend survient après que le gouvernement a pris le contrôle de la résolution des problèmes causés par l’extraction du gaz à Groningen. En 2018, le ministre Wiebes (Affaires économiques, VVD) a conclu un accord avec NAM pour réduire à zéro la production de gaz. Le gouvernement est également devenu responsable de faire face aux dommages causés par les tremblements de terre et de renforcer les maisons dangereuses. Il y avait un grand mécontentement quant à la façon dont NAM a géré les dégâts et le renforcement : pas généreux, légalement et sans tenir compte de la position vulnérable des habitants concernés de Groningue.
NAM a donc été mis « à distance ». La société, une coentreprise de Shell et ExxonMobil, a dû continuer à payer les dégâts et les renforts. Mais le gouvernement déterminerait les dommages causés par les tremblements de terre, identifierait les maisons qui ne sont pas sûres et comment elles seront renforcées.
Dans un communiqué de presse le mois dernier dans lequel NAM a annoncé un arbitrage sur les factures, la société a souligné cette répartition des rôles. “Ce différend ne concerne pas les choix politiques du gouvernement” […] Comme on le sait, NAM est distant et l’entreprise n’est pas impliquée dans ces choix supplémentaires pour le traitement des sinistres et l’approche de renforcement.
Normes obsolètes
Il ressort des documents Wob que le NAM a fait des choix dans l’opération de renforcement discuté à plusieurs reprises† En juin 2020, la société écrit : « L’utilisation d’informations obsolètes déclenche des renforcements inutiles du point de vue de la sécurité. […] Les coûts de cela ne peuvent donc pas être récupérés auprès de NAM. En septembre 2020, NAM écrivait : « L’opération de renforcement […] est effectuée sur la base de normes (fortement) obsolètes », et elle a « ces dernières années fréquemment et par divers canaux soumis cela à l’État […] porté à l’attention.”
Selon le NAM, le gouvernement ne respecte pas les accords sur la manière dont il désigne et renforce les maisons dangereuses. Il indique que cela se fait avec une méthodologie qui “est basée sur les dernières connaissances architecturales et sismiques et les dernières connaissances sur l’extraction future du gaz”, et que cette méthodologie “sera régulièrement mise à jour”. Selon la NAM, cela ne se produit pas, ce qui entraîne “un nombre important de maisons à renforcer sur la base de normes dépassées” […] tandis que le renforcement n’est plus ou seulement dans une mesure limitée nécessaire pour la sécurité.
L’entreprise demande au ministre d’expliquer “à l’amiable” et “avec des copies de la documentation (source) correspondante” pourquoi il ne suit pas les instructions du NAM concernant les ajustements nécessaires à la méthodologie.
lettre forte
Dans un selon un responsable lettre “solide” Le 13 août 2021, le ministre sortant Stef Blok écartera toutes les objections du NAM. Il est stipulé dans des «accords contraignants» que «les ministres d’EZK et de BZK décident de la manière dont le renforcement est effectué» et qu’«en conséquence, il n’appartient pas (plus) au NAM [is] décider de la manière dont l’opération de renforcement doit être effectuée ; y compris le choix […] quels bâtiments peuvent être renforcés. Et que NAM doit donc payer les frais « quelle que soit la réponse à la question de savoir si NAM aurait mis en œuvre l’opération de renforcement de la même manière ».
Les plaintes concernant le manque d’informations dans les factures sont également rejetées. Il y a eu des « efforts » pour accommoder le NAM, mais le « NAM doit reconnaître qu’une conséquence du transfert de la responsabilité du renforcement […] est que NAM ne peut plus prescrire en détail comment l’administration doit être mise en place.
Une version de cet article est également parue dans NRC le matin du 29 mars 2022