La Russie ne voit aucune raison de réduire la production de diesel et de kérosène en réponse à l’interdiction d’importation européenne, rapportent les agences de presse russes. L’interdiction d’importation entre en vigueur dimanche.
Le ministre russe Nikolai Shulginov a déclaré vendredi lors d’une visite au Kazakhstan que malgré le boycott, la Russie n’envisageait pas de reprogrammer les travaux de maintenance des raffineries et que les livraisons de gaz russe au Bélarus cette année resteraient les mêmes que l’année dernière.
Les pays de l’UE ont cessé d’importer du pétrole de Russie depuis le 5 décembre. Et à partir de dimanche, cela s’applique également aux carburants, tels que le diesel et le kérosène. Avec cette mesure, l’Union européenne veut toucher le trésor de guerre de la Russie.
Jusqu’à présent, le secteur pétrolier russe semble épargné par les sanctions occidentales imposées l’année dernière. La production de pétrole brut du pays en janvier n’était que légèrement inférieure à celle du mois précédent.