21 partis aux élections brabançonnes : ‘Former une coalition est de plus en plus difficile’

Plus de partis que jamais participent aux élections provinciales de mars. 21 partis se sont inscrits. Cela menace une plus grande fragmentation du Conseil provincial. Parce que former une coalition majoritaire peut devenir encore plus difficile à cause de tous ces petits partis, le politologue Marcel Boogers préconise une coalition minoritaire qui recherche une majorité pour chaque sujet.

Seize partis ont participé aux précédentes élections provinciales. Douze d’entre eux ont remporté 1 ou plusieurs des 55 sièges des États. Parce que le Forum pour la démocratie s’est effondré ces dernières années, deux autres partis ont été ajoutés. Les quatorze partis se partagent les sièges des 55 États :

  • VVD avec 10 sièges
  • CDA avec 9 sièges
  • SP, D66 et GroenLinks avec 5 sièges
  • PVV avec 4 sièges
  • PvdA, Groupe Rutjens (JA21) et Groupe De Bie (BVNL) avec 3 sièges
  • PvdD avec 2 sièges
  • FvD, 50PLUS, Local Brabant, ChristenUnie-SGP avec 1 siège

La coalition est composée de pas moins de cinq partis : VVD, CDA, D66, GroenLinks et PvdA.

Les 21 partis qui souhaitent participer le 15 mars comptent également des nouveaux venus : BBB, VOLT, Alliantie, General Water Board Party, Jesus Lives, Heart for Freedom et Elderly Appèl-Hart for Brabant.

Selon Marcel Boogers, qui s’y connaît en politique provinciale, il y a de fortes chances que le parlement brabançon se fragmente encore plus après les élections de mars. « Plus de partis peuvent être ajoutés, mais le nombre de sièges restera le même. »

La fragmentation n’est pas nécessairement un problème, dit Boogers. « Il est vrai que cela peut rendre la gouvernance plus difficile, mais notre démocratie fonctionne simplement de telle manière que tous les votes comptent également. L’électeur vote et nous devons nous en occuper.

Seuil électoral ?
Mais cela a aussi un inconvénient, surtout pour les députés eux-mêmes. Par exemple, les débats durent plus longtemps parce que plus de gens ont la parole. Et les factions doivent répartir tout le travail sur moins de députés. Les petits partis dépendent donc principalement de l’aide des employés du parti.

La fixation d’un seuil électoral plus élevé est souvent évoquée comme un moyen de lutter contre la fragmentation. Les partis doivent alors obtenir plus de voix avant d’obtenir des sièges. Boogers est contre cela. « Vous ne devriez pas jeter des votes, car vous le faites en fait avec un seuil électoral. »

Politiciens surmenés
La politique ne se fragmente pas du jour au lendemain non plus. « Cela dure depuis longtemps », déclare Boogers. « Les partis populaires traditionnels, notamment le PvdA et le CDA, ne sont plus en mesure d’attirer de grands groupes d’électeurs. Vous voyez maintenant beaucoup de partis avec leurs propres fers de lance. Considérez, par exemple, le BBB et le Parti pour les animaux.

Alors, que sont censés faire les politiciens débordés ? Boogers préconise que les parties travaillent davantage ensemble. « Si vous travaillez avec des parties partageant les mêmes idées, vous pouvez diviser le travail. Les partis qui sont d’accord les uns avec les autres peuvent parler les uns pour les autres et voter ensemble. »

Coalition minoritaire
Les politiciens devront également s’adapter lors de la formation d’une coalition. « Pour une majorité, il y a trop de partis ou il faut travailler avec des partis qui ne sont pas bons du tout. Regardez la dernière période administrative en Brabant.

Entre 2019 et maintenant, un nouveau conseil a dû être formé trois fois. « Ce qui pourrait mieux fonctionner, c’est une coalition minoritaire où vous recherchez une majorité variable par sujet », explique Boogers.



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