C’est ce qu’attestent les chiffres du SPF Finances mardi. La taxe sur les valeurs mobilières est une taxe sur les comptes-titres d’une valeur moyenne supérieure à 1 million d’euros. Le taux standard est de 0,15 %. L’année dernière, lors des négociations budgétaires, la taxe a finalement été laissée intacte. Lors des négociations du sommet gouvernemental, une augmentation était sur la table.

Le gouvernement De Croo a introduit la taxe qui s’applique aussi bien aux personnes physiques qu’aux personnes morales (sociétés, fondations, ASBL). Le prélèvement est dû depuis le 26 février 2021. À l’automne 2019, la Cour constitutionnelle a annulé une première version de la taxe instaurée par le précédent gouvernement. Le taux de la nouvelle taxe sur les valeurs mobilières est resté à 0,15 %, mais les modalités sont différentes.

L’an dernier, la taxe sur les opérations de bourse a rapporté moins d’argent : 349,2 millions d’euros contre 447,5 millions d’euros. La taxe de bourse est perçue sur l’achat et la vente de titres financiers.

Enfin, le précompte mobilier a généré 4,88 milliards d’euros en 2022, dont 3,73 milliards d’euros de précompte mobilier sur les dividendes. Il y a là une forte augmentation : pour 2021, respectivement, 3,93 milliards et 2,83 milliards d’euros sont indiqués dans les tableaux.



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