Drenthe comme la région la plus attrayante pour les coureurs de tous les Pays-Bas. C’est le rêve de Stichting Paardenroutes Drenthe. Dans un premier temps, ils veulent s’attaquer aux allées cavalières mal entretenues.

« Attention, racines d’arbres ! » La conductrice Brigitte de Haas surveille de près le chemin depuis le chevalet pour les deux coureurs derrière elle. « Les branches, les pierres et les racines en surplomb peuvent blesser un cheval, voire le rendre boiteux. » Ces dernières années, l’entretien des allées cavalières a été confié à des bénévoles et à des gardes forestiers volontaires. « Nous faisons beaucoup nous-mêmes », déclare De Haas. « Mais certaines branches et racines sont trop grosses et trop lourdes. »

« Il y a près de dix ans, le Staatsbosbeheer a réduit le budget d’entretien des itinéraires équestres et d’attelage », explique Marjolein van Tiggelen. En tant que présidente de Stichting Paardenroutes Drenthe, elle souhaite qu’il y ait une politique structurelle de suivi des sentiers. « Il y a 900 kilomètres de piste cavalière à travers la Drenthe. Ce sont de beaux chemins, mais cela doit rester ainsi. »

La semaine dernière, Van Tiggelen a transmis sa vision des loisirs équestres à la province et au conseil des loisirs de Drenthe. « La Drenthe est la province d’origine des Pays-Bas. Nous pensons que les chevaux s’intègrent bien. Ils font naturellement partie de l’environnement. » La fondation veut non seulement de bons chemins, mais aussi des aires de repos suffisantes. « Des tables de pique-nique avec un endroit pour attacher un cheval. Peut-être aussi des établissements de restauration avec des écuries. »

La Drenthe se présente comme une province à pied et à vélo. « L’équitation en fait aussi partie », explique Van Tiggelen. « Si on en parle, je pense qu’on ira loin. »



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