Les syndicats actifs chez Philips n’ont pas encore été informés de la portée d’une réorganisation envisagée. Cela n’arrivera que dimanche, disent FNV, CNV et VHP2, entre autres.
Le PDG Roy Jakobs, qui a pris ses fonctions à la fin de l’année dernière, a annoncé en octobre qu’il supprimerait 4 000 emplois dans le monde, dont 400 aux Pays-Bas. L’organisation sera également revue plus avant et les nouveaux plans seront présentés à la fin de ce mois. Philips publiera également lundi ses résultats pour l’ensemble de l’année 2022.
“On espère que ça reste limité”
Tous les syndicats de Philips, outre les trois cités ci-dessus, De Unie étant également actif dans l’entreprise, ne veulent pas spéculer sur le nombre de licenciements. Ils expriment cependant leur inquiétude. “Nous espérons que cela restera limité”, déclare Suat Koetloe de De Unie, qui a indiqué qu’il y avait une incertitude parmi le personnel depuis un certain temps.
Philips ne veut pas confirmer les chiffres. Rien qu’aux Pays-Bas, il y aurait plus d’un millier d’emplois, rapportent des sources autour du groupe. Philips se dirige vers une perte de plus de 1,5 milliard d’euros au cours de l’année écoulée.
La nouvelle réorganisation de Philips risque de frapper encore plus fort que celle d’il y a trois mois. En plus des 4.000 emplois déjà supprimés fin octobre, une nouvelle réorganisation aura lieu lundi, qui mettra à nouveau en péril des milliers d’emplois.
En charge
Le PDG Roy Jakobs dévoilera ses plans pour les années à venir lors de la présentation des chiffres annuels lundi. Il sera alors à la barre pendant plus de cent jours. Lorsque l’assainissement a été annoncé fin octobre, il est devenu clair que la coupe empoisonnée avec une ligne à travers quatre mille emplois n’était pas encore vide. Pour “aider Philips avec un avenir solide”, il a laissé entendre qu’il travaillait sur un nouveau plan.