Les acteurs se sont «battus» le jour du recrutement de la police: les jeunes veulent devenir policiers


1/7 Démonstration pour les jeunes, avec le chien policier Jaro (photo : Willem-Jan Joachems).

Au fond des bois entre Putte et Ossendrecht se trouve un monde différent. Un village fantôme, une gare abandonnée avec des trains NS vides, des écuries, des portiques d’escalade et un champ de tir. C’est le domaine fermé de l’académie de police. L’unité mobile est formée ici, tout comme les unités antiterroristes. En cette paisible journée de congé du week-end, environ soixante-dix jeunes sont descendus pour la « Journée de l’expérience policière ».

« Danielle ! Où es-tu ? A peine le programme a-t-il commencé que deux agents interrompent le discours de bienvenue d’un instructeur. L’un des officiers crie à travers la pièce à quelqu’un sur le siège avant. « Danielle, tu es recherchée pour harcèlement. Fais demi-tour. » Danielle est menottée.

« C’est à cela que sert le travail de la police. »

C’est une blague. « Mais c’est ça le travail policier, dit un instructeur. Les choses peuvent changer très vite. C’est le but de cette journée d’information : montrer ce qu’on peut faire dans la police. Parce qu’on a besoin de personnel. D’un enquête l’année dernière, il s’est avéré que 1400 des 47 000 emplois à l’échelle nationale n’ont pas été pourvus.

Les deux unités brabançonnes comptaient une soixantaine d’emplois « ouverts ». Il y aura vingt postes vacants dans la seule salle de contrôle régionale de Bergen op Zoom. Le vieillissement prend un sacré coup. « Nous avons vraiment besoin de beaucoup de monde », déclare Marc van Bragt. Il est chef de l’équipe Markiezaten, l’équipe de police la plus à l’ouest du Brabant.

« Je suis allé aider les victimes. »

Les journées de recrutement de la police sont généralement nationales. Ici, ils pensaient que cela pouvait être fait différemment. C’est pourquoi ils ont ciblé les jeunes du quartier. Roosendaal et Bergen op Zoom et leurs environs sont en effet richement représentés.

Quelques-uns viennent de loin, comme Willemijn (18 ans) d’Arnhem. « J’ai été sur la route pendant cinq heures. » Un violent accident de la circulation s’est produit devant son nez. « J’ai un certificat de premiers secours, alors je suis allé aider. J’ai enveloppé les victimes dans des couvertures chaudes ».

Elle est aujourd’hui encore étudiante en troisième année à l’école de sport du CIOS. Elle veut ensuite devenir policière. « J’aime aider », dit un Willemijn motivé.

« Je voudrais construire un pont. »

Des boules, des bancs, un tréteau et un chariot. Ils sont prêts dans un grand gymnase pour le test d’aptitudes physiques. « Vous devez être capable de sauter par-dessus un mur lors d’une poursuite », explique l’instructeur Nicole.

Domingos (25 ans) de Veen survole habilement le parcours. Avec un bon moment. Il est maintenant consultant en poids. « Ce qui m’intéresse, c’est la police. Je pense que ce serait bien de pouvoir signifier quelque chose à la société. Certains groupes ne sont pas entendus, j’aimerais construire un pont. »

« Vous devez agir. »

Du gymnase aux terrains de pratique. Le chien de piste Jaro et un groupe de « motards » attrapent un escroc. Et ils étouffent une émeute. Pendant ce temps, les instructeurs répondent à de nombreuses questions. A propos du bâton, service vélo, mais aussi de l’attractivité de la formation : vous percevez un salaire dès le départ.

À l’intérieur d’un autre bâtiment d’entraînement, une fête à la maison se déroule, soi-disant alors. La musique forte provoque des nuisances sonores. Les candidats reçoivent une veste de police et sont autorisés à sonner à la porte. Les acteurs en viennent aux mains, l’un sort un couteau. De vrais flics le travaillent habilement au sol. « Un citoyen prend du recul, il faut agir », lance l’un des policiers.

« Nous avons besoin de ces gens. »

Un premier bilan est dressé vers midi. Il semble y avoir un candidat qui a très bien réussi le test de condition physique. Le chef de la police Marc van Bragt réagit avec enthousiasme. « J’ai vu des candidats vraiment sérieux ».

Il entend également parler de l’aide que Willemijn d’Arnhem a fournie sur le chemin. Van Bragt réagit avec enthousiasme. « Écoutez, nous avons besoin de ces gens !

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